Les estampes inuites de Cape Dorset au Musée canadien des civilisations Un patrimoine qui nous
appartient à tous

Estampes inuites de Cape Dorset rend accessible au public la collection nationale canadienne d’estampes inuites de Cape Dorset, Nunavut, à des fins de recherche, d’érudition et d’acquisition de connaissances. Ce site Web a été rendu possible grâce à la contribution financière de Patrimoine canadien, à l’assistance de Dorset Fine Arts et à l’assistance de la West Baffin Eskimo Cooperative de Cape Dorset.

Kenojuak Ashevak et Kavavaow Mannomee dans le processus de créer l'estampe The Sun's Return, créée par la technique de la gravure sur pierre et le pochoir

Kenojuak Ashevak et Kavavaow Mannomee dans le processus de créer l'estampe "The Sun's Return", créée par la technique de la gravure sur pierre et le pochoir photo Jimmy Manning, 1992-1993,
IMG2008-0938-0015-S, Photo © MCC

Le Musée canadien des civilisations a acheté ses premières sculptures inuites contemporaines en 1953. Pendant plus de 50 ans, le Musée a constamment soutenu l’art inuit grâce à un programme actif et en constante évolution d’expositions, de collecte, de recherche et de publications. La relation entre les artistes inuits et le Musée se poursuit toujours aujourd’hui.

L’art de la gravure a été introduit dans l’Arctique à la fin des années 1950. Le Musée a contribué à l’épanouissement de ce nouvel art en acquérant des collections annuelles complètes d’estampes inuites qui ont constitué la base d’expositions présentées au pays et à l’étranger. Les estampes inuites ont été acquises par le Musée de trois façons :

  1. par des achats directs à des coopératives établies dans l’Arctique, à des artistes ou à des détaillants dans le Sud
  2. par des dons du public
  3. par des dons du ministère du Nord canadien et des Ressources nationales

Aujourd’hui, le Musée enrichit sa collection par des achats et des dons. Cette collection – un trésor national unique – constitue un volet important de l’histoire artistique et culturelle du Canada. Voici comment vous pouvez, vous aussi, faire partie de cette histoire.

Le Musée canadien des civilisations espère pouvoir un jour mettre en ligne la totalité de sa collection d’estampes, et il commence par Cape Dorset, là où est né l’art de l’estampe inuite. La collection d’estampes de Cape Dorset du Musée couvre cinq décennies, de 1957 à aujourd’hui. Cette collection, riche de près de 3000 œuvres, témoigne de l’innovation et des changements artistiques et techniques qui n’ont cessé d’être apportés au long de trois générations d’artistes de Cape Dorset.

Pitaloosie Saila, entourée d'enfants, utilisant des crayons de couleur pour dessiner ce qui allait devenir une estampe représentant deux femmes

Pitaloosie Saila, entourée d'enfants, utilisant des crayons de couleur pour dessiner ce qui allait devenir une estampe représentant deux femmes photo Jimmy Manning, 1992-1993,
IMG2008-0938-0302-S, Photo © MCC

Les thèmes abordés dans les estampes sont extrêmement variés. Certaines illustrent des scènes tirées de mythes ou inspirées de souvenirs des anciens modes de vie, tandis que d’autres décrivent les changements que connaissent la vie dans l’Arctique, et l’influence des étrangers. La terre, l’océan et les animaux de l’Arctique sont des sujets fréquents et témoignent des liens profonds entre les artistes inuits et leur monde naturel. Les œuvres d’art parlent avec éloquence de l’identité inuite – passée et présente – et ouvrent une fenêtre unique sur l’histoire du Canada.

En inuktitut, Cape Dorset se dit « Kinngait », ce qui signifie « montagnes ». Comptant environ 1200 habitants, Cape Dorset est situé dans l’île Dorset, au large de la péninsule Foxe, qui se trouve dans le sud de l’île de Baffin (64°13′54″de latitude nord et 076°32′25″de longitude ouest).
Territoire le plus vaste et le plus septentrional du Canada, le Nunavut a été officiellement créé le 1er avril 1999. Le Nunavut couvre presque 1,9 million de kilomètres carrés et compte 26 localités dont sa capitale territoriale, Iqaluit. Le Nunavut a quatre langues officielles : l’inuktitut, l’inuinnaqtun, l’anglais et le français.
Bibliographie Générique