Un don perpétuel aux anciens combattants du Canada

Le 1er novembre 2011
Opération Anciens Combattants

Opération Anciens Combattants

Le docteur Paul Kavanagh est tellement convaincu de l’importance de traiter avec respect les anciens combattants canadiens, qu’il a offert un cadeau dont profiteront, bien après sa mort, les anciens combattants et l’ensemble de la population canadienne.

M. Kavanagh, parodontiste de Montréal, a fait don d’une assurance vie, l’une des multiples possibilités de dons planifiés, au Musée canadien de la guerre. Les profits tirés de cette assurance permettront au Musée de soutenir à perpétuité le programme Opération Anciens Combattants. Ce programme a été mis sur pied par M. Kavanagh après sa rencontre émouvante avec un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale à la cafétéria du Musée de la guerre, en avril 2009.

« Il achetait seulement une soupe et un café, mais il n’avait pas assez d’argent pour les payer, explique Paul Kavanagh. Il y avait une file d’attente, et les gens commençaient à s’impatienter. Il s’est mis à pleurer. Je devais intervenir; alors je lui ai payé son repas. »

Peu après, M. Kavanagh fondait Opération Anciens Combattants pour s’assurer que le 11 novembre, jour du Souvenir, tous les anciens combattants pourraient s’offrir un repas au Musée. Cette année-là, 66 anciens combattants ont présenté un bon d’achat qui leur a donné droit à un repas à la cafétéria du Musée. En 2010, on décidait de faire profiter les anciens combattants du programme de bons d’achat tous les jours. Résultat : 2 000 d’entre eux y ont eu accès jusqu’à présent.

Sensibiliser les jeunes

Ce programme contribue en outre à sensibiliser les jeunes au fait que le Canada est redevable aux anciens combattants de leurs sacrifices. En soutenant la création de modules en ligne qui portent sur la diplomatie et le maintien de la paix, Opération Anciens Combattants accroît les ressources déjà considérables offertes sur le site Web du Musée de la guerre. Et chaque année, le 11 novembre, M. Kavanagh invite les écoles publiques et privées qui ont recueilli des fonds pour Opération Anciens Combattants à assister aux cérémonies du jour du Souvenir à Ottawa et à visiter le Musée de la guerre. Toutes les dépenses relatives à ces visites sont assumées par les écoles participantes.

Qu’est-ce qui inspire le dévouement sans faille de M. Kavanagh envers les anciens combattants? « Mon père s’est engagé en 1943, lorsqu’il n’avait que 17 ans, explique Paul Kavanagh. Il était le plus jeune des sept garçons de sa famille, et quatre d’entre eux se sont enrôlés. Son propre père avait combattu durant la Première Guerre mondiale. Du côté de ma mère, mon oncle, William Henry Cardy, fut l’un des sept Canadiens cités pour actes insignes de bravoure durant la Seconde Guerre mondiale. Un autre de mes oncles, le pasteur Joseph Cardy, s’est vu décerner la Croix militaire, et il a pris sa retraite des Forces armées canadiennes en 1974, tandis qu’il occupait le poste d’aumônier général (protestant). Également, deux de mes cousins sont décédés au combat en 1943, dont l’un, le 11 novembre. »

Selon M. Kavanagh, le don d’une assurance vie constitue le meilleur moyen de laisser un legs. « Cela m’a permis d’effectuer un don important au Musée de la guerre, un don que je n’aurais pu consentir autrement, explique-t-il. De plus, les primes sont déductibles d’impôt. C’est un excellent choix. »

Quels sont les prochains projets d’Opération Anciens Combattants?

M. Kavanagh recrute sans arrêt de nouvelles écoles publiques et privées pour qu’elles participent à Opération Anciens Combattants, car il croit que l’éducation est un élément essentiel de ce programme.

L’an dernier, des élèves de onze écoles sont venus dans la région de la capitale nationale le 11 novembre pour assister à la cérémonie du dépôt de couronnes au Monument commémoratif de guerre du Canada et visiter le Musée de la guerre. Cette année, des élèves de plus de 30 écoles, de l’île de Vancouver à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, participeront aux célébrations.

« Ces élèves viennent à Ottawa, où ils ont l’occasion de rencontrer d’anciens combattants, explique Paul Kavanagh. Ils posent des questions telles que « Quel âge aviez-vous? », « À quoi ressemblait votre entraînement? », « Où avez-vous été envoyé? » et « Aviez-vous peur? ». C’est ce contact individuel qui rend l’expérience unique. Je crois sincèrement que si nos jeunes connaissent notre histoire et respectent nos anciens combattants, ils pourront chérir notre pays et s’en occuper. »

Si vous désirez en savoir davantage sur le don d’une assurance vie et sur d’autres possibilités de dons planifiés, communiquez avec Claude Drouin, directeur, Philanthropie, au 819-776 8625.

Mots-clefs : Kudos automne 2011