Une exposition d’estampes inuites inaugurée en première mondiale à Tokyo

Le 11 mars 2011






Posté le : 11/03/2011

Une exposition d’estampes inuites inaugurée en première mondiale à Tokyo


Les graveurs inuits Cee Pootoogook et Qiatsuq Niviaqsi en compagnie du conservateur de l'exposition Norman Vorano à la réception de l'inauguration.

Les graveurs inuits Cee Pootoogook et Qiatsuq Niviaqsi en compagnie du conservateur de l’exposition Norman Vorano à la réception de l’inauguration.
La première mondiale d’une exposition d’avant-garde réunissant des estampes inuites est venue clore une période exceptionnelle amorcée il y a plus d’un demi-siècle. Estampes inuites… inspiration japonaise, organisée par le Musée canadien des civilisations, a ouvert ses portes le 21 janvier 2011 dans une salle de l’ambassade du Canada à Tokyo. Parmi les personnalités présentes à l’inauguration se trouvaient deux des plus importants graveurs inuits du Canada et un membre de la famille impériale du Japon.


L’exposition s’intéresse aux origines de la gravure inuite vers la fin des années 1950 et à ses liens étonnants avec le Japon. Elle présente une remarquable collection d’œuvres d’art historiques produites par des graveurs inuits et japonais.


La période débute en 1958 quand le Canadien James Houston, artiste et fonctionnaire fédéral, quitte l’Arctique de l’Est pour se rendre à Tokyo afin d’y étudier les techniques traditionnelles de l’estampe japonaise auprès d’Un’ichi Hiratsuka, l’un des chefs de file de l’art de la gravure à l’échelle mondiale.


Des invités admirent les estampes historiques dans la Galerie Prince Takamado de l'ambassade du Canada à Tokyo.

Des invités admirent les estampes historiques dans la Galerie Prince Takamado de l’ambassade du Canada à Tokyo.
Trois mois plus tard, Houston revient dans le Grand Nord canadien pour transmettre son nouveau savoir – et faire connaître une collection d’estampes japonaises – aux artistes du tout nouveau studio de gravure de Cape Dorset. L’inauguration de l’exposition à Tokyo marque la fin de la période en présentant enfin au Japon le résultat de ces échanges culturels transfrontières survenus il y a plus de 50 ans.

« Comme nous l’avions prévu, cette exposition suscite é