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La Première Guerre mondiale

Galerie 3 : Le Canada moderne ⟶ Souvraineté et prospérité ⟶ La Première Guerre mondiale

La contribution du Canada à la Première Guerre mondiale ajoute à son autonomie et à sa reconnaissance internationale.

En 1914, le Canada compte environ huit millions d’habitants. Dès le début de la guerre, il met une forte proportion de sa population et de ses ressources au service de la Grande-Bretagne, et des Alliés. Pendant près de quatre ans et demi, les contributions et les sacrifices sont immenses. Le Canada y gagne une plus grande confiance en lui et une meilleure reconnaissance internationale.


Le Canada et l’Empire

Au début des années 1900, l’Empire britannique, dont le Canada fait partie, est au sommet de sa puissance. Il s’étend sur plus de 31 millions de kilomètres carrés et comprend le quart de la population mondiale. La vaste majorité des Canadiens, parmi les anglophones notamment, sont fiers de cette appartenance. Certaines figures intellectuelles et politiques, comme le premier ministre sir Wilfrid Laurier, souhaitent toutefois plus d’autonomie pour le pays.

 


Le Canada en guerre

En août 1914, dès que la Grande-Bretagne déclare la guerre à l’Allemagne, le Canada, en tant que composante de l’Empire, emboîte le pas. Il en va de même pour le dominion distinct qu’est Terre-Neuve.

La contribution du Canada est considérable. En quatre ans et demi, 620 000 hommes et femmes s’engagent – parmi lesquels 425 000 serviront outre-mer dans le Corps expéditionnaire canadien et quelque 6 000 autres dans le Royal Newfoundland Regiment. C’est sans compter tous ceux qui restent au pays pour appuyer l’effort de guerre en usine et dans les champs.

 


Le sergent Alexander Reid

Natif d’Écosse, Alexander Reid vit à Victoria, en Colombie-Britannique, et s’enrôle dès 1914 avec le 16e bataillon d’infanterie canadien. Il sera décoré cinq fois, recevant notamment la Médaille de Conduite distinguée, une prestigieuse décoration britannique. En septembre 1918, à la tête de son peloton durant la seconde bataille d’Arras, il brave les rafales de mitraillettes allemandes et atteint le réduit ennemi qu’il achève à coups de baïonnette.

 


Loin des yeux, près du cœur

Correspondre avec l’être cher demeure l’un des rares bonheurs des troupes. Ici, le soldat Philippe Larivière, un Métis et fermier de Camperville au Manitoba, écrit une tendre carte à sa fiancée Solange Bourgeois. « Chère Solange, seulement pour dire goodbye. Je pars demain pour la France. » Larivière ne retrouvera pas sa bien-aimée. Il mourra au combat le 11 août 1918, à l’âge de 23 ans.

 


Soigner sur le front

En retrait de la ligne de feu, 2 845 infirmières militaires apportent leur aide aux blessés. Il s’agit des seules femmes enrôlées dans les forces canadiennes. L’une d’elles, Mabel Rutherford née Lucas, sert dans un hôpital à Thessalonique, en Grèce, sur le front des Balkans.

 


Photo au haut de la page :
Soldats canadiens après la bataille de la Somme
Photographe inconnu, novembre 1916
Bibliothèque et Archives Canada, PA-000839, MIKAN 3521804