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LGBTA

Galerie 3 : Le Canada moderne ⟶ Diversité et droits de la personne ⟶ Une ère d’affirmation et de changement

Les Canadiens LGBTA
Perçus comme déviants, les lesbiennes, gais, bisexuels, transgenres et altersexuels (LGBTA) sont victimes de discrimination et font l’objet de poursuites pénales. Le gouvernement fédéral congédie des centaines de fonctionnaires LGBTA dans les années 1960 en présumant qu’ils constituent un risque pour la sécurité nationale. Des campagnes pour les droits civiques mènent à une réforme du Code criminel à la fin des années 1960, alors que le projet de loi C150 décriminalise les pratiques homosexuelles en privé entre deux adultes consentants.

Prendre position

Les modifications apportées au Code criminel en 1969 ont une portée restreinte. Les lois concernant les actes indécents continuent d’être utilisées pour intervenir contre l’homosexualité. En 1971, des marches de solidarité intitulées « We Demand » (Nous exigeons) s’organisent à Ottawa et à Vancouver. On réclame des mesures pour mettre fin à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle. Ces manifestations marquent les débuts du mouvement de défense des droits des homosexuels. En 1981, plus de 300 gais sont arrêtés dans des saunas gais – il s’agit de la plus importante arrestation massive au Canada depuis la Crise d’octobre, au Québec, en 1970. La communauté LGBTA est électrisée. De grandes manifestations se préparent.

 


Le mariage pour tous

Après des années de recours pour obtenir un accès égal aux institutions civiles, y compris le mariage, la communauté LGBTA remporte une série de victoires devant les tribunaux canadiens dans les années 1990. Pour de nombreuses personnes, le droit au mariage fait partie intégrante de la reconnaissance publique de l’égalité. À la suite de décisions judiciaires et de débats publics, le gouvernement fédéral adopte la Loi sur le mariage civil en juillet 2005, faisant du Canada le quatrième pays à légaliser le mariage entre conjoints de même sexe.


Faire sa place

Des Canadiens transgenres comme Tru Wilson et Harriette Cunningham, de la Colombie-Britannique, luttent pour la reconnaissance de leurs droits.

 

Tricoté avec des cheveux de membres de la communauté LGBTA, le chandail gai sert à amorcer des discussions sur l’identité sexuelle, l’intimidation et l’appartenance.

 

La Journée rose s’inscrit dans une campagne internationale, axée sur les jeunes, qui vise à promouvoir des écoles et des communautés sécuritaires et intégratrices.


Pour en savoir plus


Photo au haut de la page :
Macaron
Inscription : Wear your pride! La fierté, ça s’affiche! Ottawa, Canada July 14-23 juillet 1995
1995
Don de Denis LeBlanc
MCH, 2010.213.2