Dévéloppement des ressources humaines Canada.
Page principale
Histoire des pensions gouvernementales du Canada
sommaire
Je veux en savoir plus
Vie quotidienne
La politique
Événements mondiaux
Les gens influents
Ce que les Canadiens ont reçu
Lien à une copie PDF
Ressources
Plan
Historique des pensions
Sommaire du chercheur
Bibliographie
Sites connexes
Générique
Galerie de photos
 Lien à la Galerie du progrès social
1867-1914 - Vieillesse et pauvreté 1915-1927 - Notre première pension de vieillesse 1928-1951 - Augmentation des demandes 1952-1967 - Réduction de la pauvreté 1968-1989 - Toucher davantage de Canadiens 1990-2000 - Les pensions sur de bonnes assises Depuis 2000 - Un avenir assuré

1952-1967 Réduction de la pauvreté.

Événements mondiaux

Tout au long des années 50 et 60, le gouvernement canadien discuta des mérites des systèmes de sécurité sociale américain et britannique. Après que l'étude commandée en 1957 par le gouvernement Diefenbaker eut révélé les problèmes relatifs à l'adoption d'un système de sécurité sociale semblable à celui des États-Unis, l'introduction par la Grande-Bretagne d'un régime de pensions contributif en 1959 suscita un intérêt particulier de la part des Canadiens.

Malgré la popularité des exemples américain et britannique, à la fin des années 50, le Canada était à la traîne de nombreux pays industrialisés sur le plan des dispositions relatives à la sécurité sociale. Vers le milieu des années 60, la plupart des pays d'Europe de l'Ouest avaient introduit des régimes de pensions contributifs fondés sur la rémunération, dont bon nombre comprenaient des prestations de survivant, des prestations d'invalidité, une protection pour les travailleurs indépendants, et l'ajustement des prestations pour tenir compte de l'inflation.

En 1960, le Canada dépensait beaucoup moins en pensions que de nombreux pays industrialisés. (Keith G. Banting, « Institutional Conservatism: Federalism and Pension Reform », dans J.S. Ismael, éditeur, Canadian Social Welfare Policy: Federal and Provincial Dimensions (Kingston, 1985), page 51). Cela peut s'expliquer en partie par le fait que le pourcentage de personnes âgées au Canada était plus faible à cette époque-là que dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest, et ce, principalement parce que le Canada avait perdu bien moins de vies humaines au cours de la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, les prestations disponibles aux personnes âgées et aux personnes handicapées au Canada étaient également plus faibles que celles versées dans les autres pays.

La conviction croissante chez beaucoup de Canadiens, au cours des années 60, que toute la population devrait avoir droit à une sécurité économique de base n'apparut pas toute seule. Ce point de vue sur la sécurité sociale fut mis en avant de la scène internationale à cette époque-là grâce aux efforts de l'Organisation internationale du travail.

Après la rédaction de la Convention de 1948 de l'Organisation internationale du travail demandant la reconnaissance du droit de s'organiser, celle-ci travailla de concert avec les Nations Unies pendant de nombreuses années pour élaborer un Pacte sur les droits économiques, sociaux et culturels. Ce Pacte remplaça la Déclaration des droits de l'homme des Nations Unies en 1966. En plus des droits humains fondamentaux, les articles 9 et 10 du nouveau Pacte déclaraient que l'accès à la sécurité et à l'aide sociale est un droit universel tant pour les particuliers que pour les familles. Ces initiatives internationales apportèrent un appui aux personnes qui, au Canada, se battaient pour le Régime de pensions du Canada et la législation subséquente sur le bien-être social.