Aller directement au contenu principal
Un homme en costume traditionnel

Dancing Bear – Au rythme de la guérison

Durée :

56 minutes

Prix :

Inclus avec l'entrée

Langues :

Français, anglais

Acheter des billets

Public :

Adultes

Jeunesse

Familles

Expérience

Écran CINÉ+

Dates et heures

  • Cette semaine
  • La semaine prochaine
  • Mois prochain
  En anglais En français
mardi 30 septembre 11 h 15 10 h
mercredi 1 octobre 12 h 45 11 h 30
jeudi 2 octobre 12 h 45 11 h 30
vendredi 3 octobre 12 h 45 11 h 30
samedi 4 octobre 12 h 45 11 h 30
dimanche 5 octobre 12 h 45 11 h 30

À propos du film

Ernie Philip a été arraché à sa famille à l’âge de huit ans et placé dans le pensionnat de Kamloops, en Colombie-Britannique. Huit ans plus tard, il l’a quitté profondément traumatisé, aux prises avec de la colère et du chagrin.

Voulant guérir, Ernie a découvert le pouvoir de la danse. Le mouvement lui a offert un chemin qui lui permettrait de guérir émotionnellement et de renouer avec sa culture autochtone. Avec le temps, la danse est devenue son identité et sa raison d’être, plutôt qu’une simple discipline artistique. Dancing Bear, le nom sous lequel il était connu, reflète sa force personnelle et sa fierté culturelle.

Le parcours d’Ernie témoigne de sa résilience et de sa transformation. Son histoire illustre l’impact à long terme du système de pensionnats et le rôle puissant des traditions autochtones dans la guérison et l’identité. Dancing Bear est l’histoire de ce parcours.

Avis sur le contenu

Dancing Bear aborde des vérités exigeantes et importantes, parfois difficiles, concernant l’histoire du Canada. Le film comprend des descriptions des mauvais traitements et du racisme subis dans les pensionnats, ainsi que des conversations sur ces sujets. Il met aussi en lumière la résilience des personnes qui ont vécu ces épreuves.

Ce film est recommandé pour les milieux éducatifs, y compris les écoles et les familles. Il permet d’en apprendre plus sur l’histoire autochtone, la survie culturelle et le processus actuel de réconciliation, et donne matière à réflexion et à discussion.

Dancing Bear - Au rythme de la guérison

Dancing Bear - Au rythme de la guérison

À propos d’Ernie Philip

Ernest (Ernie) Philip était fier d’être membre de la Bande du lac Little Shuswap, en Colombie-Britannique. Éminemment respecté, il était Ainé, Gardien des savoirs, et un exemple pour les jeunes et les communautés autochtones.

Ernie a commencé à danser en 1966. Il a été 27 fois grand champion de Fancy Dance et une fois champion de Straight Dance, se produisant dans des écoles, des pow-wow et des festivals dans toute l’Amérique du Nord, et même jusqu’en Europe, en Asie et en Océanie.

Mais Ernie était plus qu’un danseur. Il était enseignant, conteur et leadeur culturel. Il a aidé des jeunes à découvrir les traditions autochtones, le pouvoir de guérison de la culture et l’importance de concevoir avec fierté son identité. Il a aussi travaillé comme conseiller spirituel et comme commissaire aux mariages, et il a dirigé des cérémonies traditionnelles pour sa communauté.

Ernie a consacré sa vie à la préservation et à la célébration de la culture autochtone, ainsi qu’à la guérison de son peuple. Bien qu’il soit décédé en octobre 2023 à l’âge de 93 ans, il reste une source d’inspiration pour toutes les générations.

Programme scolaire au Musée

Des vérités à écouter : témoignages de personnes survivantes des pensionnats, art et réconciliation

Ce programme a été élaboré en collaboration avec Carey Newman, artiste autochtone et survivant intergénérationnel, et avec des personnes survivantes du pensionnat pour Autochtones d’Alberni, situé sur l’ile de Vancouver. À travers l’art, il guide les élèves dans l’exploration du colonialisme, de l’histoire des pensionnats, de la réconciliation, et des liens entre les Autochtones et la terre.

En combinant ce programme et le film Dancing Bear, vous offrirez à vos élèves une expérience d’apprentissage significative. Par le conte, l’art et la réflexion, vous contribuerez à favoriser l’empathie, le respect et une meilleure compréhension de la résilience et de la culture autochtones.

Destinée aux élèves du secondaire, cette combinaison de ressources s’inscrit dans les objectifs des programmes d’histoire, d’études sociales et d’éducation sur les Autochtones.

Deux hommes et une femme brandissent des peintures

Les survivants du pensionnat indien d’Alberni, de gauche à droite, Chuck August, Gina Laing et Dennis Thomas de Port Alberni brandissent leurs peintures au Musée canadien de l’histoire.

Photo par : Dave Chan.

Share