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Une présence autochtone

Une présence autochtone

Louis Riel (1844-1885)

En 1869, les Métis de la Rivière-Rouge ont formé un gouvernement provisoire. Après avoir échoué dans ses négociations avec le gouvernement du Canada pour obtenir sa reconnaissance, Louis Riel a mené un mouvement de résistance en 1870, affrontant une expédition militaire britannique envoyée par le premier ministre John A. MacDonald. Considéré comme un traître, Riel a fui aux États-Unis. Après la résistance des Métis en 1885, Riel a été arrêté et pendu pour haute trahison.

En 1982, la Constitution canadienne reconnaissait les Métis comme un des peuples autochtones du Canada. En 2001, la Cour d'appel de l'Ontario (La Reine c. Powley) a reconnu que les Métis étaient un « peuple distinct » avec des droits constitutionnels comparables à ceux des Amérindiens.

« Les miens dormiront pendant 100 ans, et quand ils se réveilleront, ce seront les artistes qui leur rendront leur esprit. »

Louis Riel


Louis Riel - Glenbow Museum - NA-1039-1 Manteau - E-111 - CD2001-140-006
(à gauche) Louis Riel (détail)
Gracieuseté : Glenbow Museum, NA-1039-1

(à droite) Manteau
Métis
Manitoba
vers 1885
peau d'animal, perles de verre, fourrure et métal
Musée canadien des civilisations, E-111, CD2001-140-006

Ce manteau aurait appartenu à Louis Riel.


Livre d'autographes - 996.2.2 - CD98-85-034 and 041
Livre d'autographes
vers 1885
Musée canadien des civilisations, 996.2.2, CD98-85-034 and CD98-85-041

Ce livre d'autographes porte la signature de Louis David Riel ainsi que celles des hommes emprisonnés avec lui. Ce sont des Métis, des Amérindiens et des non-Autochtones arrêtés lors de la rébellion de 1885. Les Métis n'ont pas été les seuls à participer au soulèvement. Des Cris, des Dakotas, des Assiniboines, des Ojibwés, des Irlandais, des Écossais et des Français appuyaient aussi la cause de Riel. Ce livre contient aussi les signatures de Big Bear et de Poundmaker.


 
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