Renseignements généraux

Du 1er avril 1999 au 6 février 2000

Au sujet de l'exposition

Photographie : Steven Darby, Musée canadien des civilisations

L'exposition Iqqaipaa - L'art inuit en fête, 1948-1970, présentée par Cancom, a montré plus de 150 œuvres. Elle était conçue pour rendre hommage à l'art inuit et pour en examiner les origines. L'exposition racontait l'histoire fascinante d'une culture en plein bouleversement et en pleine transition, d'où a surgi un mouvement artistique distinctif et important. Iqqaipaa - L'art inuit en fête, 1948-1970 expliquait comment la création artistique a non seulement assuré un revenu à des personnes et à des communautés après l'effondrement de l'économie traditionnelle, mais comment elle a aussi facilité le passage de la vie dans les campements à la vie sédentaire en rendant ces gens fiers de leurs réalisations et conscients de leur identité culturelle en dépit de l'acculturation qui les menaçait.

L'exposition a été présentée du 1er avril 1999 au 6 février 2000.

Accessibilité

Photographie : Steven Darby, Musée canadien des civilisationsL'exposition a facilité l'accès des personnes souffrant d'un handicap qui pouvaient en profiter pleinement. Deux grandes sculptures n'étaient pas exposées dans des vitrines, et les visiteurs, particulièrement ceux qui avaient des déficiences visuelles, pouvaient les toucher de façon à éprouver les mêmes sensations que l'artiste. De plus, des visites tactiles, des démonstrations de sculpture, des étiquettes faciles à lire et de larges allées qui traversaient des installations bien espacées ont rendu la visite agréable. Les personnes en fauteuils roulants ou qui ont d'autres besoins particuliers s'y sentaient à l'aise.

Centre de documentation

L'exposition a compris un centre de documentation multimédia où les visiteurs pouvaient trouver des renseignements sur les divers artistes, les œuvres d'art, les citations et les souvenirs que ces artistes ont conservés sur cette période de transition. Ce centre convivial a incité les visiteurs à accroître leurs connaissances sur les origines et l'évolution de l'art inuit et à l'apprécier davantage.

La collection

Toutes les œuvres de l'exposition, sauf une vingtaine, proviennent de la collection incomparable du Musée canadien des civilisations (MCC), et un grand nombre n'ont jamais été exposées auparavant. Quarante-six des œuvres d'art faisaient autrefois partie de l'importante collection du ministère des Affaires indiennes et du Nord, qui a été partagée en 1989. Les 20 œuvres qui n'appartient pas au Musée ont été prêtées par James Houston. Ce dernier, qui a été le conseiller spécial de l'équipe chargée de l'exposition, a commencé à constituer sa collection il y a 50 ans lorsqu'il voyageait et vivait dans le Nord. Le prolifique dessinateur, auteur et cinéaste est peut-être surtout connu pour avoir été le promoteur de l'art inuit, avoir encouragé les activités artistiques dans plusieurs villages inuit et avoir fait connaître au monde ce mouvement artistique fascinant.

 

Maria von Finckenstein, conservateur de l'exposition

Conservateur de l'art inuit contemporain, Musée canadien des civilisations

Kananginak Pootoogook et Maria von Finckenstein. Photographie : Steven Darby, Musée canadien des civilisations

Maria von Finckenstein œuvre dans le domaine de l'art inuit depuis plus de vingt ans. Après des études en histoire de l'art à Bonn, à Vienne et à Berlin, elle a obtenu un grade de l'université McGill. Au cours des quatorze années qu'elle a passées au ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien, elle a été conservateur de la collection d'art inuit du Ministère, qui compte 5000 œuvres, puis chef de la Section de l'art inuit.

Kananginak Pootoogook et Maria von Finckenstein. Photographie : Steven Darby, Musée canadien des civilisations

À titre de conservateur, madame von Finckenstein a produit, coproduit ou collaboré à la production de diverses expositions, notamment Arctic Vision, Le ciseau et la brosse et À l'ombre du soleil. Comme chef de section, elle a joué un rôle de premier plan dans l'établissement de la Inuit Art Foundation, un organisme indépendant dirigé par un conseil d'administration inuit, qui a pour mandat de veiller au perfectionnement professionnel des artistes des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavik (Nouveau-Québec) et du Labrador. Auteur de nombreux articles parus dans des publications sur l'art inuit, madame von Finckenstein est une collaboratrice régulière du magazine Inuit Art Quarterly.

 

James Houston - Conseiller spécial

OC, D.Litt., D.H.L., D.F.A., LL.D., F.R.S.A., F.R.C.G.S.

James Houston, écrivain, artiste peintre et cinéaste, est né en 1921. Il fit des études au Canada, en Europe et au Japon et servit au sein du Toronto Scottish Regiment durant la Seconde Guerre mondiale. En 1948, il se rendit dans l'est de l'Arctique pour peindre et y demeura douze ans, soit neuf ans comme administrateur du Nord, puis trois ans comme administrateur civil de la région occidentale de l'île de Baffin, un territoire d'une superficie de 168 000 kilomètres2. Houston joua un rôle de premier ordre dans la reconnaissance de l'art inuit et, à Cape Dorset, il initia les Inuit à la gravure de reproduction. Ancien président du Conseil canadien des arts esquimaux et de l'American Indian Art Center, il est actuellement membre du comité de sélection de l'art inuit du Musée canadien des civilisations.

James Houston. Photographie : Steven Darby, Musée canadien des civilisations

M. Houston partage son temps entre son domicile de Stonington (Connecticut), un havre d'écriture et de pêche aux îles de la Reine-Charlotte (Colombie-Britannique), et New York, en tant que maître-dessinateur pour la maison Steuben Glass. On retrouve de ses sculptures, dessins et peintures dans des musées et des collections privées un peu partout dans le monde. Il a produit et réalisé un grand nombre de films documentaires primés et télédiffusés à l'échelle internationale.

James Houston. Photographie : Steven Darby, Musée canadien des civilisations

La plupart des écrits de James Houston ont trait aux Indiens du Nord et aux Inuit. Il est l'auteur et l'illustrateur de 17 albums pour enfants, dont plusieurs lui ont valu des prix internationaux. Ses romans — L'Aube blanche, Ghost Fox, Spirit Wrestler, Eagle Song et Running West — ont été sélectionnés par d'importants clubs du livre et traduits en plusieurs langues. Son plus récent roman a pour titre The Ice Master. M. Houston a publié des mémoires sous les titres de Confessions of an Igloo Dweller et Zigzag: A Life on the Move. Il a écrit le scénario du film de la Paramount Pictures L'Aube blanche, dont il a également été producteur adjoint.

Officier de l'Ordre du Canada, membre de la Royal Society of Arts et membre de la Société géographique royale du Canada, James Houston a en outre été honoré de nombreux autres prix et distinctions.

Donation Houston

Pendant qu'il travaillait à la réalisation de ce projet, James Houston a décidé de faire un don très généreux au Musée. Il a en effet donné quatre œuvres de sa collection personnelle. Deux grandes sculptures, Le chef Tonrak, réalisée en 1964 par Josephee Kakee, artiste de Pangnirtung, et Femme en train de pêcher, de 1967, œuvre de Margaret Uyauperk, d'Arviat, figurent dans l'exposition Iqqaipaa. M. Houston a aussi fait don de deux dessins de Kenojuak Ashevak, artiste bien connue de Cape Dorset.

Photographie : Steven Darby, Musée canadien des civilisations

Remerciements :

Équipe de l'exposition Iqqaipaa :
Maria von Finckenstein
Christina Delguste
Danièle Goulet
Contenu du module Web : Janet Yates
Programmation du module Web : XIST Inc.
Conception du module Web : Janet Yates et XIST Inc.

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