Historique
Opus 44
Tête Butterfly
pour flûte traversière


 
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    I l est rare qu'un facteur crée un instrument de toute pièce, celui-ci étant habituellement le résultat d'une évolution lente et de nombreuses expérimentations. Pourtant, on attribue souvent la paternité de la flûte traversière moderne à un seul homme, Theobald Boehm (1794-1881), orfèvre, facteur et flûtiste professionnel allemand.

      Tête Butterfly pour flûte traversière - MCC91-560/S92-2324/CD95-641
    Tête Butterfly pour flûte traversière
    Par J.P.Goosman Flutes Ltd.
    Pickering (Ontario)
    1991-1992
    Tête : argent; embouchure : or à 14 carats
    22,3 cm

    Il redessine l'emplacement et la grosseur des trous pour augmenter la puissance sonore de l'instrument, il conçoit le mécanisme complexe qui permet aux clefs de fonctionner indépendamment les unes des autres, ou qui les relie en différentes combinaisons. Il remplace enfin le bois par le métal. La mise au point finale se fait en 1847.

         

    Jack Goosman
    http://butterflyheadjoints.netfirms.com/

    Avant de devenir facteur de flûtes, Jack Goosman a étudié la flûte auprès de professeurs renommés. En 1968, il reçoit un diplôme en interprétation de l'Université Duquesne. La même année, il commence à travailler dans les très fameux ateliers Verne Q. Powell Flutes Inc., de Boston. Cette maison avait contribué à faire de Boston le centre de la facture américaine de flûtes. Powell avait introduit la flûte de modèle français aux États-Unis avant de perfectionner son propre modèle. Jack Goosman qui avait jusque-là travaillé à la réparation de la flûte se découvrira, dans cet atelier, un véritable talent pour la facture.

    Au printemps 1971, Jack Goosman ouvre son propre atelier à Toronto. Il répond à la fois à un besoin, car il n'y a pas ou peu de facteurs de flûtes dans cette région, et à l'attachement qu'il porte à ce coin de pays où il a passé les étés de son enfance. En 1974, son atelier de réparation fonctionne très bien et il se lance dans la facture. Il aura la collaboration dans cette entreprise de sa femme Mara, également flûtiste de formation, et d'un assistant, Yutaka Chiba. Il fabrique un de ses premiers instruments pour Nicholas Fiore, premier flûtiste de l'Orchestre symphonique de Toronto.

    La haute qualité de ses instruments lui gagne rapidement une réputation enviable. Des flûtistes de renom comme James Galway, Jeanne Baxtresser et Robert Cram, pour n'en nommer que quelques-uns, et des flûtistes d'orchestres symphoniques d'Europe, du Japon et d'Amérique comptent parmi ses clients. En 1989, Jack Goosman consacre une partie de son temps à la recherche et au design de la tête et de l'embouchure de la flûte. Il met au point l'embouchure Butterfly MD patentée au Canada et aux États-Unis. Le design de cette embouchure permet au flûtiste une articulation plus rapide et plus précise. Pour la flûte alto, elle permet un registre plus étendu vers l'aigu ainsi que la production d'un son plus puissant. L'embouchure Butterfly fut présentée à la communauté des flûtistes en 1989, à la National Flute Association Convention, à New Orleans.

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