l'esthétique
Opus 52
Luth de la Renaissance


 
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    Ce luth est muni de frettes de métal, contrairement aux luths de la Renaissance dont les frettes étaient en boyau noué. Lorsqu'on a commencé à construire les luths au XXe siècle, on a utilisé des frettes de métal semblables à celles de la guitare moderne. Il est à noter que les luthistes de l'époque de la reviviscence de la musique ancienne étaient souvent des guitaristes dont la technique de jeu n'était pas spécifique au luth mais bien à la guitare.

      Luth de la Renaissance - MCC74-692.1-2/S74-2317/CD94-161
    Luth de la Renaissance
    Par Colin Everett
    Ottawa (Ontario)
    1974
    Érable du Nouveau-Brunswick, ébène, cèdre rouge
    de Colombie-Britannique, acajou, métal, nylon Longueur totale : 70,6 cm;
    caisse : 47,5 x 32,8 cm;
    profondeur : 16,5 cm;
    chevillier : 25,5 cm


    Luth de la Renaissance - MCC91-118/S93-2659/CD95-730

    Ce luth, daté de 1974, est un bon exemple d'instrument que l'on construisait au début des années 1970, alors que l'intérét pour la musique ancienne et la facture des instruments commençaient à se manifester au Canada. Quelque vingt ans plus tard, le même luthier a construit l'instrument que l'on voit à l'Opus 53.

    Opus 53 - Luth de la Renaissance

    Ce luth à sept choeurs a été construit d'après un instrument de Giovanni Hieber, luthier allemand établi à Venise dans la seconde moitié du XVIe siècle. La panse est formée de bandes d'érable, la table est en épinette avec une belle rosace de style arabe sculptée à même le bois.

      Luth de la Renaissance - MCC92-2.1-2/S92-2471/CD95-642
    Luth de la Renaissance
    D'après Giovanni Hieber
    Par Colin Everett
    Manotick (Ontario)
    1992
    Épinette européenne, érable du Nouveau-Brunswick, padouk africain, palissandre, boyau, parchemin, nylon, plastique
    Longueur totale : 68 cm;
    chevillier : 20,5 cm;
    profondeur : 15 cm
    Marque au fer : « CJE 1992 »

      Renaissance Lute - MCC91-453/S92-2106/CD95-639
    Rosace d'inspiration islamique dont plusieurs variantes se retrouvent sur les luths de la Renaissance.

    Ce luth est peu orné, le luthier préférant une facture simple, selon lui plus fidèle au luth utilisé couramment durant la Renaissance. Les luths très ornés ou faits avec des matériaux plus rares comme l'ivoire, par exemple, étaient réservés aux gens de la noblesse ou de la haute bourgeoisie.

         

    Colin Everett

    Originaire d'Angleterre, Colin Everett s'est installé à Ottawa à son arrivée au Canada en 1966. Il apprend alors la guitare, mais peu à peu son intérét se porte vers le luth. Comme il est difficile de se procurer un luth à cette époque, il décide de construire son propre instrument. Colin Everett se spécialise dans la facture du luth mais, fasciné par la musique de la Renaissance, il construit également d'autres instruments de cette époque comme la viole de gambe, le clavecin, les cromornes, le cervelas. Il a été membre de plusieurs ensembles de musique ancienne et il a participé à de nombreux concerts et festivals. À ce jour, Colin Everett a construit plus de 70 luths. Ses instruments se retrouvent au Canada, particulièrement au Québec. Présentement, Colin Everett partage son temps entre une carrière de professeur de chimie au collège Algonquin et ses activités musicales.

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