Opus 71 - Cloche |
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e son puissant et percutant de la cloche a fait de cet instrument un outil de communication important dans bien des sociétés : elle marque les heures de la journée, elle signale les événements importants, elle rassemble les foules; elle invoque les esprits ou règle les rituels; elle signale un danger et chasse la foudre; elle salue les naissances et rend un dernier hommage aux morts.
Dans l'Antiquité, on utilisait déjà les cloches à battant interne qu'on secouait à la main. Elles étaient en bronze ou en poterie.
Les cloches de Christina Kloepfer sont coulées en bronze. La forme de la première rappelle les doubles cloches africaines, celles-ci étant toutefois percutées de l'extérieur. La seconde a une forme plus classique. Christina Kloepfer termine ses études à l'école de design du Sheridan College en 1973. Après avoir fait son apprentissage avec le sculpteur Jordi Bonet, à Montréal, puis avec le sculpteur Frank Colson, en Floride, elle ouvre son propre studio en 1978. Elle est fascinée par le bronze, tout spécialement par son caractère de permanence. Elle travaille selon la technique de la cire perdue. Par son travail avec le métal, Christina Kloepfer dit perpétuer une tradition familiale : son grand-père était forgeron. La fabrication des cloches réunit deux notions importantes pour elle : la recherche formelle par laquelle elle exprime sa sensibilité artistique et la recherche technique - choix du diamètre, de l'épaisseur, de l'alliage - transposée dans les objets utilitaires et fonctionnels. À la beauté de la forme s'ajoute ici la beauté du son. Les uvres de Christina Kloepfer ont été présentées plusieurs fois dans des expositions à travers le Canada. |