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La vallée du Nil

Les prises de vue aériennes dans Mystères de l'Égypte nous dévoilent la beauté de la vallée du Nil. Le majestueux fleuve coule vers le nord, depuis ses sources au Burundi jusqu'à la Méditerranée, sur une distance de 6650 kilomètres. C'est le fleuve le plus long du monde!

La forme de la vallée du Nil évoque une fleur de lotus, l'antique symbole égyptien de la régénération de la vie. La longue et étroite vallée fluviale est la tige, et le delta, qui s'élargit pour former un triangle, est la fleur, le Fayoum constituant, lui, un bourgeon.

Pendant des siècles, le Nil a inondé la vallée, enrichissant la terre d'une épaisse couche de sol alluvial. Les crues se produisaient de juillet à septembre, résultat des pluies tropicales sur les plateaux d'Éthiopie. Le fleuve atteignait son niveau maximal en octobre, puis celui-ci commençait à décroître, étant à son minimum entre avril et juin.

Débordement du Nil; 
MCC S97 10698; 
PCD 2001-272-071 Lac Nasser; 
MCC S97 10698; 
PCD 2001-272-071

Dès les temps les plus anciens, on a exercé un certain contrôle des crues. On suréleva les rives du fleuve et creusa des canaux pour canaliser l'eau dans la vallée. On prenait de grandes précautions pour prévenir les inondations excessives, mais il s'en produisait parfois, ce qui causait des dégâts et entraînait des pertes de vie. La vallée n'a cependant plus connu d'inondations depuis la construction du barrage d'Assouan. Ce dernier a été construit en 1902, et porté soixante ans plus tard à sa hauteur actuelle.

Les crues du Nil rendaient la mince bande de terre de chaque côté du fleuve extrêmement fertile. La majorité de la population paysanne pratiquait une agriculture intensive. Après la décrue, on commençait à labourer à l'aide de charrues primitives en bois et à semer.

Labourage; 
MCC PCD 2001-310-007 Moisson du blé 
MCC S97 10796; 
PCD 2001-281-015

Comme il pleut rarement en Égypte, les crues constituaient la seule source d'humidité pour les cultures. Des canaux d'irrigation servaient à contrôler l'eau, particulièrement en temps de sécheresse. Les principales cultures à l'époque pharaonique étaient l'orge, l'amidonnier (un blé grossier), la lentille, le haricot, le concombre, le poireau, l'oignon, la datte, la figue et le raisin. L'abondance de fleurs fournissait aux abeilles le nectar nécessaire à la production du miel, que les Égyptiens traitaient. On cultivait le lin pour faire de la toile, et on récoltait le papyrus, dont on faisait du papier, des cordes, des nattes, des sandales et des embarcations légères.

Papyrus; 
MCC PCD 2001-297-002 Palmiers; 
MCC PCD 2001-285-039

On faisait l'élevage de divers animaux domestiques : bestiaux, bœufs, moutons, chèvres, cochons, canards et oies, entre autres. L'âne et le cheval arrivèrent d'Asie vers 1600 av. J.-C., et le chameau fut introduit beaucoup plus tard. À l'époque des premiers pharaons, le chameau était inconnu.

Le Nil était la grande voie qui reliait les diverses parties du pays. Jusqu'au XIXe siècle, les déplacements par voie de terre étaient pratiquement inconnus. Comme il n'y a pas de forêts en Égypte, le bois était importé du Liban. Le bois d'acacia était utilisé en Basse-Nubie pour construire les bateaux qui transportaient le granit servant à l'édification des pyramides. La felouque, une petite embarcation à voile non pontée, était le moyen de transport des personnes et des biens le plus courant sur le Nil.

Embarcation faite de papyrus; 
MCC PCD 2001-297-018 Felouque; 
MCC PCD 2001-272-043

La vallée du Nil est véritablement une bénédiction pour l'Égypte. Sans ses eaux et sa terre fertile, la civilisation égyptienne ne serait pas apparue.



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