Liste des chansons  |  Retour  |  Suivant  |  Presenza
Gigliola Cinquetti. Pensieri di donna
Un paese vuol dire

Album: Gigliola Cinquetti. Pensieri di donna
Date: 1978
Interprète : Gigliola Cinquetti
Compositeur : Pogliotti
MCC, Collection Carenza : 33-5C-01205
VERSIONE ORIGINALE IN ITALIANO

Nota: La canzone “Un paese vuol dire” è un ricordo di Cesare Pavese a lui dedicato e contiene citazioni pavesiane tratte dai volumi La luna e il falò e Lavorare stanca pubblicati dalla Giulio Einaudi Editore.

Un paese vuol dire

Un paese vuol dire non essere soli
Avere gli amici, del vino e un caffè
Io vengo dalla città
Conoscevo le strade
Dalle buche rimaste
Dalle case sparite
Dalle cose sepolte
Che appartengono a me

Al di là delle gialle colline c’è il mare
Un mare di stoppie, non cessano mai
Il mare non voglio più
Ne ho visto abbastanza
Preferisco una pampa
E bere il silenzio
Quel grande silenzio
Che è la vostra virtù

E in silenzio girare per quelle colline
Le rocce deserte, la sterilità
Lavoro non serve più
Non serve sfiancarsi
E le mani tenerle
Dietro la schiena
E non fare più niente
Pensando al futuro

La sola freschezza è rimasta il respiro
La grande fatica è arrivare quassù
Ci venni una volta quassù
E quassù son rimasta
A rifarmi le forze
A trovarmi compagni
A cercarmi una terra
A trovarmi un paese

Un paese vuol dire non essere soli.

TRADUCTION EN FRANÇAIS

Note : La chanson « Un village veut dire » fut écrite en souvenir de l’écrivain Cesare Pavese. Elle lui est dédiée et comporte des extraits de ses livres La luna e il falò (La lune et le feu de camp) et Lavorare stanca (Le travail fatigue), publiés par Giulio Einaudi.

Un village veut dire

Un village veut dire ne jamais être seul
Avoir des amis, du vin et un café
Je suis citadine
Je reconnaissais les rues
Aux trous qui restent
Aux maisons qui sont disparues
Aux choses qui ont été enfouies
Et qui m’appartiennent

Au-delà des collines jaunes il y a la mer
Une mer de chaume infinie
Je ne veux plus la mer
J’en ai vu assez
Je préfère une pampa
Et m’imprégner de ce grand silence
Qui est votre vertu

Et en silence, errer sur ces collines
Les pierres désertées, la stérilité
Le travail n’a plus d’importance
C’est inutile de s’éreinter
Garder nos mains
Derrière le dos
Et ne plus rien rien faire
Réfléchissant à l’avenir

La respiration est la seule fraîcheur qui reste
La grande fatigue est arrivée jusqu’ici
Je suis déjà montée une fois ici
Et j’y suis restée
Pour récupérer mes forces
Pour trouver des compagnons
Pour chercher une terre
Pour me trouver un village

Un village veut dire ne jamais être seul.

  |  Haut de page