Pour voir d'avantage du Musée virtuel du Canada
Peuples et connaissance du Nord - 
Expédition canadienne dans l'Arctique (1913-1918)
Les gens de l'Expédition canadienne dans l'Arctique
Équipe nord | Équipe sud | Le Karluk
Rétroaction
Menu principal
Introduction
Exploration
Science
Désastre
Personnel
Navires
Technologie
Nourriture
Survie
Collections
Cartographie
Parcs
Incidence

 

Équipe nord

Capitaines et membres d'équipage :

Karsten (Charlie) Andersen
Au départ, matelot à bord du Polar Bear, Andersen se joint à l'Expédition lorsque Stefansson achète le navire et se rend dans le Nord, en 1916, avec Stefansson. Après la découverte de l'île Meighen, il souffre de la cécité des neiges et du scorbut.

Andersen demeure membre d'équipage du Polar Bear lorsqu'il quitte l'île Barter en partance pour Nome le 6 août 1918, arrivant trois jours plus tard. Sous le commandement de John Hadley, il navigue à bord du Polar Bear jusqu'à St. Michaels en Alaska et prépare la goélette pour l'hiver et pour une vente ultérieure. En octobre 1918, à St. Michaels, on diagnostique chez Andersen une appendicite (Journal de Hadley 1918).

À la fin des années 1920, Andersen exploite une orangeraie en Floride, mais se joint à Stefansson pour l'essai d'une diète expérimentale à base de viande et d'eau à l'hôpital Belleville de New York. Il suit cette diète durant 59 jours,comparativement à 23 jours pour Stefansson.

William J. (Levi) Baur
Baur est membre de l'équipage de l'Elvira lorsque le navire fait naufrage à l'hiver 1913-1914. En 1914, il est engagé comme cuisinier-serveur à bord du Mary Sachs remplaçant Andre Norem. Il se rend à l'île Banks et aide à établir le camp de cap Kellett en 1914 puis demeure au service de l'équipe nord jusqu'en 1918. Le port de Sachs Harbour est d'abord baptisé Baur Harbour.

Stefansson connaît Baur depuis 1906. Il « est venu du Belvedere pour nous dire au revoir lorsque nous partions sur la glace de pointe Martin... Il connaissait les "esquimaux blonds"; en fait, en 1908, il avait passé l'hiver sur le deuxième baleinier pour séjourner avec eux... deux ans avant que je ne les voie moi-même... Il avait fait partie de l'Expédition, leur guide et philosophe pour tout ce qui est nordique. Pendant vingt ans, il avait chassé la baleine dans les environs de l'île Herschel et dans diverses régions de l'Arctique et était considéré par les membres de l'équipe du Sachs comme de loin le plus expérimenté d'entre eux. » (Stefansson 1921).

En 1915, Baur est muté de la base de Kellett comme stuart à bord du Polar Bear. Il est rémunéré 65 $ par mois comme cuisinier pendant 12 mois, en 1915-1916. Baur reste à bord du Polar Bear à pointe Armstrong et à la baie de Walker et accompagne plus tard le Polar Bear jusqu'à l'île Barter puis contribue au soutien de la dernière expédition sur les glaces en 1918. Il rejoint Nome à bord du Polar Bear en septembre 1918.

agrandiragrandir
Image

Levi Baur et Jim Fiji sur le pas de la porte de la maison de l'ECA, Walker Bay, île Victoria, T. du N.-O. Juin 1917. JH 63498. Source : Musée canadien de la nature


Capitaine Peter Bernard
Le capitaine Bernard est né à l'île-du-Prince-Édouard, mais devient citoyen américain. Selon Stefansson, Bernard « avait suivi la mer dans les environs de Nome depuis de nombreuses années. » Bernard était capitaine et propriétaire, avec sa femme Etta, de la goélette Mary Sachs avant qu'elle soit achetée par l'équipe de l'Expédition. Stefansson fait l'éloge de Bernard pour sa capacité à construire des traîneaux et son engagement envers l'Expédition. Bernard périt quelque part au large de la pointe nord-ouest de l'île Banks à l'hiver 1916 après avoir été dans l'incapacité d'apporter le courrier, de nouveaux traîneaux et des provisions au camp de Stefansson dans l'île Melville. Il fait partie d'un groupe restreint de cinq personnes de l'Expédition canadienne dans l'Arctique, qui sont recommandées par Stefansson pour recevoir la médaille de l'Arctique en 1920. Cependant, Stefansson prend également des arrangements pour que le gouvernement canadien refuse à la veuve de Bernard les profits de la vente des peaux de renard qu'ils lui étaient dus, en invoquant son « service insatisfaisant ».

agrandiragrandir
Image

Peter Bernard, capitaine de la goélette Mary Sachs de l'ECA, pointe Collinson, Alaska septentrional. Le 13 mars 1914. FJ 42168. Source : Musée canadien des civilisations


texte

Otto Binder
« Otto Binder était anciennement mécanicien à bord du Sachs et était un grand ami du capitaine Bernard. » (Stefansson 1921) Il se rend à l'île Banks avec Crawford en 1917 pour chasser le renard arctique et aider Castel à réparer le Mary Sachs. Stefansson l'engage ensuite comme membre d'équipage à bord du Challenge. Binder se joint à Noice et à Carroll pour acheter le Challenge de Stefansson puis partent vers l'est pour continuer le commerce et le piégeage. En 1917 et en 1918, Otto Binder travaille neuf mois et demi en tout au sein de l'Expédition canadienne dans l'Arctique avec un salaire de 65 $ par mois (Rapport du Vérificateur général de 1917-1918). Binder est agent de la Compagnie de la Baie d'Hudson à Tree River en 1922 lorsqu'il est tué par un jeune prisonnier inuk au poste de la GRC de Tree River. Son fils, Otto Binder junior, est envoyé à l'école de la mission à pointe Shingle et devient plus tard gardien et gérant de troupeau dans l'industrie du renne de la région du delta du Mackenzie.

Aarnout Castel
Stefansson a écrit qu'Aarnout Castel est né en Hollande et y a obtenu un diplôme d'une école navale. Il travaille à bord de baleiniers et Stefansson le connaît personnellement depuis leur rencontre à l'île Herschel en 1906. Au moment où Castel est embauché par Stefansson, il était matelot à bord du baleinier Belvedere. Castel a la responsabilité de l'Alaska pendant le trajet vers Bernard Harbour à l'été 1914. Il remonte la rivière Coppermine en 1915 avec R. M. Anderson et Diamond Jenness. L'été suivant, il se rend à l'île Banks à bord du North Star avec Wilkins.

« Goélette North Star – Aarnout Castel, capitaine, du 6 m. au 30 sept. 1915, à 100 $, ... 600. » (Rapport du Vérificateur général 1915-1916).

Plus tard, il est responsable du camp de cap Kellett, découvre la baie sur la côte nord de Banksland, maintenant connue comme la baie de Castel, et est membre des équipes d'exploration de l'île Melville et des nouvelles terres découvertes en 1916. Avec Karsten Andersen, il découvre le corps de Charles Thomsen sur la côte nord de l'île Banks en 1917. Il aide à réparer la goélette Mary Sachs à l'été 1917. En septembre 1917, Stefansson nomme Castel capitaine du Challenge pendant une courte période. Il redevient ensuite membre de l'équipe du Polar Bear, et à l'île Barter en Alaska, il hérite de la responsabilité du camp de chasse de l'île Cross et fait partie de l'équipe de soutien lors de l'excursion sur les glaces de Storkersen en 1918. À l'automne 1918, Castel prend la mer à bord du Polar Bear à destination de Nome. Il épouse Jennie Thomsen en 1918, mais malheureusement cette année-là, elle et ses enfants succombent à l'épidémie de grippe.

Après la fin de l'Expédition canadienne dans l'Arctique, Castel devient commerçant le long de la côte de Sibérie, utilisant la Belinda, sa propre goélette. En 1920, Castel collabore à une tentative, qui s'avère infructueuse, de récupérer le Polar Bear échoué à l'embouchure du delta du fleuve Kolyma en Sibérie. Castel correspond avec R.M. Anderson jusqu'en 1924.

agrandiragrandir
MCC CD2000-15-030

Arnout Castel, membre de l'excursion de R.M. Anderson, chargée de transporter le courrier et d'explorer, raquettes prises dans la neige, chiens d'attelage se reposant le long de la rive est de la rivière Coppermine, regard vers le nord entre Muskox Rapid et Burnt Creek, Nunavut. Le 17 février 1915. RMA 38822. Source : Musée canadien des civilisations


agrandiragrandir
Image

La goélette Belinda de Castel avec le navire d'Amundsen, Maud, près de cap Jinruthland, nord-est de la Sibérie. 1920 (photo : Aarnout Castel). Source : Musée canadien de la nature


agrandiragrandir
Image

Camp de piégeage de Castel au fleuve Kolyma, Sibérie. Hiver 1920-1921 (photo: Aarnout Castel). Source : Musée canadien de la nature


agrandiragrandir
Image

Aarnout Castel à la barre de sa goélette Belinda (1920 ou 1921). Source : Musée canadien de la nature


James R. Crawford
James R. Crawford est premier officier du Mary Sachs lorsque l'Expédition canadienne dans l'Arctique prend cette goélette sous sa responsabilité en juillet 1913. Le capitaine Peter Bernard, le matelot Charles Thomsen et Crawford sont tous engagés au début au taux mensuel de 125 $ pour une période de six mois dans l'année. Ils doivent passer une partie de l'année à piéger des renards arctiques. En 1914, Crawford se rend à l'île Banks pour aider à établir le camp de base. Il quitte l'Expédition canadienne dans l'Arctique en 1915, mais retourne en 1917 à l'île Banks avec sa goélette Challenge pour établir un camp afin de piéger le renard.

Capitaine Henry Gonzales
D'après Stefansson, Henry Gonzales est né au Portugal et est baleinier dans l'Arctique depuis de nombreuses années. Gonzales est le premier officier (second capitaine) de la goélette Polar Bear lorsqu'elle est achetée en 1915 pour l'Expédition. Stefansson nomme Gonzales capitaine ou commandant du Polar Bear, mais regrette par la suite cette décision, car Gonzales ne répond pas à ses exigences. Gonzales est tenu responsable de la destruction du Mary Sachs en 1917 et est accusé d'avoir abandonné Stefansson et son équipe d'exploration. Stefansson congédie Gonzales aux îles Baillie en 1917 (Stefansson 1921).

Gonzales épouse Violet Mamayauk, l'une des couturières de l'Expédition, à l'île Victoria, probablement en 1917 (Noice 1924). On ne sait pas s'ils ont eu des enfants ou combien de temps ils sont demeurés ensemble. Gonzales quitte l'Arctique à bord du Polar Bear à l'automne 1918. Il tente de se défendre contre les accusations de Stefansson et réclame le salaire que Stefensson refuse de lui payer. Les derniers écrits qui mentionnent l'endroit où se trouve Gonzales parlent de l'ouest de l'Arctique à l'île Herschel en 1925 (Gillingham 1955).

agrandiragrandir
Image

Le capitaine Henry Gonzales, avec une partie de la maison de l'ECA à l'arrière-plan, probablement à Walker Bay, île Victoria, T. du N.-O. Juin 1917. JH 63493. Source : Musée canadien de la nature


texte


John Hadley
John Hadley est né à Canterbury en Angleterre et a fait partie de la marine chinoise et de la marine chilienne. En 1889, il est officier marinier à bord du Thetis, patrouilleur du Revenu américain, lorsque ce navire est envoyé à l'île Herschel. Il a vingt-cinq années d'expérience à son actif dans l'Arctique (Stefansson 1921). Hadley est le seul membre de l'équipage du Karluk qui, après avoir survécu au naufrage de ce bateau et à la tragédie de l'île Wrangel, regagne l'Expédition canadienne dans l'Arctique.

Il travaille pour la Compagnie de la Baie d'Hudson lorsque Stefansson lui demande de se joindre à l'Expédition. Hadley navigue à bord du Polar Bear comme second officier de 1915 à 1917 et fait partie de plusieurs équipes de soutien participant à la quête de Stefansson en vue de découvrir de nouvelles terres. Grâce aux encouragements de Wilkins, Hadley prend plus de photographies que tout autre membre de l'équipe nord. Il est également responsable de s'occuper, après la collecte, des spécimens et des artefacts recueillis par Stefansson et Gonzales. Hadley survit également à une dangereuse confrontation avec un ours polaire.

En 1917, Stefansson nomme Hadley capitaine du Polar Bear. Il est responsable du bateau et du camp de soutien de l'île Barter en 1918. Le navire prend la mer sous le commandement de John Hadley. En août 1918, Polar Bear quitte l'île Barter en direction de Nome puis se dirige vers St. Michaels en Alaska. Les membres de l'équipage le préparent pour la saison hivernale et pour une vente ultérieure. Hadley meurt de la grippe à San Francisco en 1918 peu de temps après son retour du Nord.

John J. Jones
Membre de l'équipage du Gladiator, Jones est engagé par Stefansson pour être second ingénieur du Polar Bear. Il a été ingénieur à bord du Gladiator dans les eaux de pêche de la Colombie-Britannique avant que le navire ne soit acheté par le capitaine Fritz Wolki. Selon Stefansson (1921) : « Jones resplendissait de santé et semblait bien qualifié pour le travail à part le fait qu'il était un peu trop corpulent.... Selon toute apparence, il semblait un homme fidèle et énergique qui était bien aimé de toutes les personnes qui le connaissaient dans l'équipage du Bear. » Il souffrait apparemment de maladie du cœur depuis un certain temps et avait du mal à dormir en raison de douleurs à la poitrine. Jones meurt apparamment d'une crise cardiaque à la fin de décembre 1916 à pointe Armstrong à l'île Victoria.

La croix qui marque sa tombe sur une petite colline près des quartiers d'hiver du Polar Bear n'a pas été vue par les gens de Holman qui ont chassé et traversé cette région pendant de nombreuses années.

agrandirAgrandir
Image

Groupe se tenant debout à côté d'une haute croix blanche en bois marquant la tombe de John Jones, chef mécanicien de la goélette Polar Bear de l'ECA mort en novembre 1915 et enterré le 27 avril 1916. Trois femmes inuites et deux jeunes Blancs d'un côté de la croix, trois hommes blancs, un homme inuk et une femme inuk de l'autre côté. Pointe Armstrong, île Victoria, T.N.-O., juillet? 1916. JH 63453. Source : Commission géologique du Canada

Herman Kilian
Herman Kilian est chef mécanicien à bord du Polar Bear lorsqu'il quitte Seattle le 24 mars 1915 (Pechuck, Montgomery 1932).

Martin Kilian
Martin Kilian est matelot à bord du Polar Bear lorsqu'il quitte Seattle le 24 mars 1915 (Pechuck, Montgomery 1932).

agrandiragrandir
Image

Martin Kilian, membre de l'équipage de la goélette Polar Bear de l'ECA , à pointe Peel au nord-ouest de l'île Victoria, T.N.-O. Juin 1917. SS 50668. Source : Musée canadien des civilisations


Lorne Knight
Knight se joint à l'Expédition canadienne dans l'Arctique en tant que membre de l'équipage du Polar Bear. Il est matelot à bord de la goélette lorsqu'elle quitte Seattle en mars 1915. Knight se joint à l'équipe nord de Stefansson et voyage vers les nouvelles terres avec l'équipe de reconnaissance en 1917. En 1918, il joint aussi les rangs de la dernière expédition de Storkersen sur les glaces. Stefansson baptise Knight Harbour, au nord de l'île Banks, en l'honneur de Lorne avant qu'il ne quitte l'Arctique en 1917 (« Je suis sur la carte! »).

Knight devient policier motocycliste en Oregon et se joint à l'« aventure » de Stefansson à l'île Wrangel. Knight meurt tragiquement du scorbut sur l'île Wrangel en juin 1923. Son journal, qui décrit la période passée avec l'Expédition canadienne dans l'Arctique, est préparé à des fins de publication par un ami de la famille, Richard Montgomery, et est publié en 1931 sous le titre de Pechuck: The Arctic Adventures of Lorne Knight.

agrandiragrandir
MCC CD2001-250-023

Membres de l'équipe nord de l'ECA éclairés à la lampe de poche : (rangée arrière, à partir de la gauche) Knight, Thomsen, Castel, Noice, (rangée avant) M. Kilian et le capitaine P. Bernard, à la base de Kellett, île Banks, T.N.-O. Le 1er janvier 1916. GHW 51098. Source : Musée canadien des civilisations


Harold H. Noice
Noice se joint à l'Expédition canadienne dans l'Arctique comme membre de l'équipage du Polar Bear. Il est matelot à bord de la goélette lorsqu'elle quitte Seattle en mars 1915. Noice tient un journal complet durant le temps passé avec l'équipe nord. Il voyage avec l'équipe d'exploration de Stefansson durant la découverte de nouvelles terres en 1916 et en 1917. Noice quitte l'Expédition en 1917, achète de Gonzales un sextant et part à la recherche de ses propres aventures. Otto Binder, Carroll, et lui-même deviennent partenaires et achètent le Challenge de Stefansson pour la somme de 6000 $. Ils ont l'intention de naviguer vers l'est pour faire du piégeage et du commerce. Noice garde aussi en tête ses projets d'exploration. Malheureusement, leur navire fait naufrage la première année.

Noice réussit à poursuivre son rêve d'étudier les Inuits du cuivre et de vivre parmi eux. Au cours des quatre années suivantes, il fait l'acquisition d'une collection d'objets inuits du cuivre et d'artefacts archéologiques qu'il vend en fin de compte à un musée américain. En 1924, il publie son récit de l'Expédition canadienne dans l'Arctique, With Stefansson in the Arctic. Non satisfait de la vie dans le Sud, il participe à l'opération de Stefansson à l'île Wrangel, qui se termine en tragédie. Il souffre d'une dépression et après son rétablissement, il porte son attention vers l'Amérique du Sud. Il devient photographe d'images cinématographiques, écrit pour la radio des histoires d'aventure et réalise plusieurs films sur les contrées étrangères. Dans son livre, Back of Beyond, Noice évoque ses années avec l'Expédition canadienne dans l'Arctique pour expliquer comment il est devenu explorateur des jungles du Brésil.

William Seymour
Seymour est né en Australie et prend la mer dès sa tendre jeunesse. En 1889, il s'engage à bord d'un navire à destination de l'île Herschel (Finnie 1940) et s'établit dans l'Arctique à partir de ce moment. En 1914, William Seymour est second lieutenant à bord du Polar Bear et se joint à l'équipe nord, sous Stefansson, avec le reste de l'équipage de la goélette. Il est au service de Stefansson de 1915 à 1917, surtout à l'île Victoria à pointe Armstrong et à la baie de Walker. Pendant une courte période, il est responsable de la goélette Gladiator pour Stefansson.

Seymour reste dans l'Arctique avec sa famille après le départ de l'Expédition canadienne dans l'Arctique en 1917. Seymour et sa femme inuvialuite (?), Anna, adopte le garçon de l'île Victoria William Kuptana. En 1930, Margaret, la fille de Seymour, épouse Patsy Wyant à l'île Herschel. Seymour passe le reste de sa vie dans le Nord et meurt vers l'âge de 80 ans juste avant 1940. Il est probablement enterré à Horton River.

agrandiragrandir
MCC CD96-657-005

Anna Seymour, esquimaude d'Alaska et femme du matelot Bill Seymour, « habillée de vêtements kogmallits » (parka de fourrure avec motif de défense de morse blanche dans le style alaskien) et une deuxième femme inuk dans un parka de style différent, camp Polar Bear, pointe Armstrong, nord-ouest de l'île Victoria, T.N.-O. Le 9 mai 1916. GHW 51178. Source : Musée canadien des civilisations


texte

video

Video:
Sarah Kuptanna au sujet de William et de l'ECA.

Charles Thomsen
Thomsen est matelot et homme à tout faire à bord du Mary Sachs et est engagé à Nome par l'Expédition comme membre d'équipage de la goélette. Durant le premier hiver, il a une maison de piégeage à l'ouest de la baie de Camden dans le nord de l'Alaska. Sa femme inupiate, Jennie, est engagée comme couturière de l'Expédition. En 1914, ils se rendent tous deux à l'île Banks et travaillent au camp de cap Kellett. Thomsen meurt sur la côte nord de l'île Banks en décembre 1916 (ou janvier 1917?) alors que Bernard et lui tentent d'apporter de nouveaux traîneaux et des provisions à l'équipe nord de Stefansson sur l'île Melville.

« Thompson, c'est étrange à dire, a été le premier à mourir. Il était un jeune homme et un voyageur d'expérience et il savait comment s'occuper de ses vêtements, comment construire des maisons de neige, en fait, on le considérait comme le "meilleur homme sur le sentier" de l'Expédition. » (Journal de Harold Noice, vol. 3, 1917, Archives nationales du Canada).

agrandiragrandir
MCC CD95-948-006

Jenny, Annie et Charles Thomsen, pointe Collinson, Alaska septentrional. Septembre 1913. JRC 39582. Source : Musée canadien des civilisations


agrandiragrandir
MCC CD2002-1010-009

Le matelot Charlie Thomsen de l'ECA et sa fille Annie, pointe Collinson, Alaska septentrional, le 9 septembre 1913. KGC 43183. Source : Musée canadien des civilisations