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Expédition canadienne dans l'Arctique (1913-1918)
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Les traîneaux et les chiens

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   Les traîneaux

Les chiens


Les traîneaux

Une technologie adaptée

Les traîneaux utilisés par l'ECA viennent de plusieurs sources. Deux traîneaux, quatre roues de mesure et deux toboggans à marchandises sont commandés d'avance et arrivent à Victoria à temps pour faire le trajet vers le Nord sur le Karluk. D'autres traîneaux sont commandés de Nome et sont chargés sur les trois navires de l'Expédition. Dix « traîneaux à marchandises » sont achetés de l'église Saint-Joseph, à Nome : sept grands traîneaux à 75 $ l'unité, deux à 60 $ l'unité et un à 40 $. Il est probable qu'il s'agisse des traîneaux qui paraissent sur la photographie ci-dessous portant la mention « Traîneaux à chiens de l'Expédition canadienne dans l'Arctique Stefansson-Anderson. ».

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« Traîneaux à chiens de l'Expédition canadienne dans l'Arctique Stefansson-Anderson. Fabriqués à Nome (Alaska), 1913 » Source : David Gray


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Chiens et traîneaux dans la poudrerie.


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MCC CD95-939-008

Glace inégale sur la rivière Coppermine, un peu au sud de l'île en amont de la chute Bloody; deux des hommes de l'équipe d'Anderson avec deux toboggans et des chiens tentant de se rendre à Fort Norman. 10 février 1916. Source : Musée canadien des civilisations


D'autres traîneaux sont acquis durant diverses escales le long de la côte de l'Alaska. « Stefansson [...] m'a conseillé d'acheter de Brower un oumiak, un canot à lisses, deux traîneaux à patins et des sacs en phoque. Acheté un oumiak à 100 dollars, 1 canot à lisses en ivoire à 20 $, deux traîneaux à patins à 40 $ et six sacs en phoque à 2 $ chacun. » (Journal de R.M. Anderson, 19 août 1913, cap Smyth [Alaska])

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MCC CD95-927-016

Ikpukhuak et Tiqsuq assis par terre en train d'installer un patin en acier sur le traîneau d'Ikpukhuak, avec sa femme Higilaq se tenant debout en train de le regarder. On peut voir à l'arrière-plan le havre et des peaux de renard arctique en train de sécher. Bernard Harbour (Nunavut). Mai 1916. DJ 36976. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD95-940-003

Kannoyuak (environ 22 ans) et sa femme Kiaulana (environ 20 ans) aidant deux chiens à tirer un traîneau portant un kayak; arrivée à l'embouchure de la rivière Tree, baie du Couronnement (Nunavut). 16 octobre 1915. RMA 38943. Source : Musée canadien des civilisations


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La conception des traîneaux

Les traîneaux commandés par Stefansson sont des modèles Nome. Stefansson les modifie en ajoutant une deuxième rangée de lattes de bois sous les traverses du fond afin d'éviter qu'ils s'enlisent dans la neige épaisse. Dans le récit de la première expédition sur les glaces, qui est réalisée en 1914, Stefansson décrit une autre modification qui permet aux traîneaux de traverser sans problème un chenal sur une glace mince : « Le premier traîneau a traversé en toute sécurité. Il a été construit par le capitaine Bernard, qui a tenu compte d'une modification que j'ai apportée au modèle Nome courant. Les patins reposent sur la glace sur sept de ses douze pieds de longueur afin de répartir le poids sur une plus grande superficie. L'autre traîneau était un modèle alaskien typique : les patins sont courbés de manière à ressembler aux pieds d'une chaise berçante dans le but de faciliter le virage et la manœuvre du traîneau. Seulement deux à trois pieds au milieu des patins reposent sur la glace unie. » (Stefansson, 1921, p. 297).

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MCC CD96-603-011

Départ du capitaine Bernard avec ses 13 chiens et son traîneau des quartiers d'hiver de l'ECA à Collinson Point, dans le nord de l'Alaska, pour transporter des provisions de l'ECA du baleinier Belvedere à l'île Herschel, dans le territoire du Yukon. 18 février 1914. KGC 43204. Source : Musée canadien des civilisations


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CMC CD96-652-029

Traîneau sur roues prêt à partir du camp de base près du cap Kellett, sur l'île Banks, septembre 1914. GHW 50867. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-656-017

Traîneau de modèle Nome, avec chiens à l'arrière-plan, baie Liddon, île Melville (T.N.-O.). 13 avril 1916. GHW 51142. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-656-016

Halte pour le déjeuner, membres de l'équipe de Stefansson blottis les uns contre les autres derrière un brise-vent en blocs de neige ayant une forme courbée, avec deux traîneaux chargés à proximité, détroit de M'Clure, au sud de l'île Melville (T.N.-O.). 12 avril 1916. GHW 51139. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-663-030

Trois hommes, un traîneau du Mary Sachs et des chiens, pointe Collinson (Alaska septentrional). Septembre 1913. GHW 51689. Source : Musée canadien des civilisations


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CMC CD96-663-016

Deux traîneaux chargés, deux pelles dans la neige, peut-être dans le nord de l'île Banks (T.N.-O.). 1915. GHW 51658. Source : Musée canadien des civilisations


Durant leurs préparatifs, les membres de l'Expédition acquièrent, auprès de fournisseurs du Sud ou à Nome, tout le matériel nécessaire à la réparation et à la construction de traîneaux et l'expédient vers le Nord dans leurs bateaux.

L'inventaire établi lors des préparatifs du Mary Sachs pour le voyage vers l'île Banks en 1914, mentionne un traîneau en bois de feuillu (fabriqué par Bernard), un traîneau de pointe Barrow et du matériel pour fabriquer des traîneaux, y compris 20 mètres de plaques de 2 pouces, 10 mètres de plaques de 3 pouces, 5 paires de patins, 6 fagots de caryer, 2 paires de patins en fer et 2 housses de traîneau. (Archives du Musée canadien de la nature, listes de l'ECA provenant de R.M. Anderson)

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Le traîneau bateau ou traîneau radeau

Lorsque l'équipe nord rencontre des chenaux lors de ses déplacements sur les glaces, elle convertit ses traîneaux en traîneaux bateaux ou traîneaux radeaux. Adoptée par Mikkelsen en 1906, cette méthode est sans doute introduite par Storkersen, ancien membre de son équipe d'exploration. Les traîneaux sont stabilisés par l'insertion de pagaies en travers de la plate-forme, puis une bâche en toile ou en peau de phoque est étendue autour de chaque traîneau, le dessus attaché aux cintres.

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MCC CD96-653-007

Traîneau en train d'être transformé en radeau par Stefansson et Storkersen (parka rayé), détroit de M'Clure, au nord-ouest de l'île Banks (T.N.-O.). 7 avril 1915. GHW 50882. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-653-010

Stefansson, Storkersen et deux chiens en traîneau radeau en train de franchir le chenal, au nord de l'île Banks (T.N.-O.). 7 avril 1915. GHW 50888. Source : Musée canadien des civilisations


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CMC CD96-663-019

Homme pagayant le long d'un chenal étroit dans un traîneau radeau (peut-être au nord de la pointe Martin, en Alaska, en 1914 ou au nord-ouest de l'île Banks, dans les T.N.-O., en 1915?). GHW 51662. Source : Musée canadien des civilisations


Le film tourné par George Wilkins en 1916, lors de son voyage sur la glace de la mer de Beaufort avec l'équipe nord, montre également le recours au traîneau radeau pour la traversée d'un chenal. (Wilkins 1917)

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Les traîneaux survivants de Stefansson

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Vidéo:
Le traîneau de Stefansson à Yellowknife.


Quand Stefansson et ses trois compagnons, Knight, Noice et Emiu, reviennent sur l'île Melville en juillet 1917 après leur expédition la plus septentrionale, leurs deux traîneaux sont en piteux état. « Rien ici ne pouvait servir à construire des traîneaux, et l'un des nôtres était maintenant si brinquebalant que nous ne pouvions que presque exclusivement le charger de literie. Nous transportions habituellement environ deux cents livres de viande fraîche, servant de provisions pour quatre ou cinq jours. Maintenant, tout cela, ainsi que le matériel de cuisson et les articles plus lourds, se trouvait sur un seul traîneau. » (Stefansson 1921, p. 632) « Nos traîneaux étaient maintenant si affaiblis qu'ils ne pouvaient transporter de charge lourde. En outre, une partie de nos instruments scientifiques étaient brisés tandis que d'autres ne pouvaient être réparés que par des experts. » (Noice 1924)

L'humidité est au rendez-vous lors de la traversée des glaces estivales, effectuée avec ces traîneaux en direction de l'île Banks à la fin juillet 1917. « Les chiens nageaient et les traîneaux flottaient. » Ayant dressé un camp près de Knight Harbour, les explorateurs se préparent pour leur longue marche par voie de terre vers le sud en direction de la base de Kellett. Les deux traîneaux, des outils et d'autres articles inutiles sont abandonnés. « Nous avons construit une cache en mettant nos traîneaux debout et en les attachant solidement ensemble à leur sommet. Nous avons aménagé, dans le A formé ainsi, une plate-forme sur laquelle nous avons déposé les articles qui étaient trop lourds pour être ramenés avec nous. » (Noice 1924)

Les traîneaux demeurent à cet endroit pendant 37 ans. En 1954, un pilote d'hélicoptère du brise-glace canadien NCSM Labrador récupère l'un des traîneaux de la cache et le ramène sur le navire. À la longue, le traîneau et d'autres objets provenant de la cache parviennent au Musée des Archives nationales (dissous en 1967) et font maintenant partie de la collection historique du Musée canadien des civilisations (MCC). Le traîneau est actuellement prêté au Centre du patrimoine septentrional du Prince de Galles de Yellowknife, où il est exposé. Le deuxième traîneau est redécouvert en 1972 et transporté dans un avion Twin Otter. Il est maintenant entreposé avec le reste de la collection d'histoire arctique du MCC.

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Des traîneaux recyclés

Certains traîneaux employés par l'équipe nord lors de l'exploration de l'archipel Arctique en 1916 et 1917 sont remis en état en 1917 en vue de leur réutilisation lors de l'expédition sur les glaces à la dérive dans la mer de Beaufort, dirigée par Storkersen. En octobre 1917, John Hadley mentionne dans son journal qu'ils sont en train de travailler sur l'île Barter sur deux traîneaux bien précis, le « traîneau de Bernier » et le « traîneau d'Illum ». Le traîneau d'Illum a probablement été utilisé par l'une des équipes de soutien plutôt que par l'équipe qui a effectué le voyage à la dérive. En effet, Hadley indique avoir envoyé, en août 1918, « un traîneau, le meilleur que nous ayons, le traîneau d'Illum » à la police sur l'île Herschel. « Les traîneaux légers restants ont été démantelés sur la glace et abandonnés là. » (Journal de Hadley, 1917-1918).

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Les déplacements à l'aide des chiens

Les chiens attelés

Lorsque les équipes de l'ECA se déplacent avec des chiens, la plupart d'entre elles utilisent un traîneau à panier et se servent d'un attelage de type Nome. Selon cette méthode d'attalage, les chiens sont fixés en tandem double à une ligne centrale, avec un seul chien de tête. Chaque chien est muni d'un collier en cuir ayant des traits doubles attaché à un seul brancard. « Nous avons constaté qu'un attelage de sept chiens, avec un traîneau et un harnais de modèle Nome, donne les résultats les meilleurs et les plus économiques. Généralement, un traîneau avec un attelage de ce type peut tirer l'équivalent de 100 livres de matériel par chien, mais pour nous, il n'était pas inhabituel de nous mettre en route pour de longs voyages avec un chargement pesant jusqu'à 150 livres par chien. » (Chipman et Cox 1924).

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MCC CD96-649-024

Attelage de chiens harnachés « à la manière de Nome », avec traîneau à panier de type Nome, provenant de la goélette Challenge, propriété de James Crawford et Leo Wittenberg, hivernant dans l'inlet Minto, dans le nord-ouest de l'île Victoria (T.N.-O.). Hiver 1916-1917. STS 50661. Source : Musée canadien des civilisations


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MCC CD96-653-014

Attelage de cinq gros chiens dans le camp établi par Stefansson durant l'expédition sur les glaces, traîneau et iglou, détroit de M'Clure, au nord-ouest de l'île Banks (T.N.-O.). 7 avril 1915. GHW 50895. Source : Musée canadien des civilisations


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Chiens de trait, attachés deux par deux, quittant le camp de Walker Bay, île Victoria. Mars 1917. JH 63469. Source : Musée canadien de la nature


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Dessin d'un harnais de chien utilisé par l'ECA. Source : Musée canadien de la nature


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Les chiens

« Les chiens varient, en passant par le chien à poil court, long sur pattes, au corps mince, venant de l'intérieur des terres (adapté à la vitesse, aux charges plus légères et à la neige molle, et entraîné à cet effet) jusqu'au chien à poil long, court sur pattes et solidement bâti, à la poitrine large, venant de la côte (adapté à des voyages plus lents et à des charges plus lourdes lorsque la neige n'est pas molle et que les conditions de vie sont plus difficiles. » (Chipman et Cox 1924)

Tous les chiens de l'Expédition sont affectés à divers conducteurs. Certains hommes apportent leur propre attelage. Les noms des chiens de l'attelage de Daniel Blue reflètent les racines écossaises de celui-ci : Bruce (chien de tête), Donald, Scotty, Sam Jones et Telluraq. La santé des animaux est une préoccupation constante.

« Scotty, le troisième des chiens de Blues, était pris ce matin dans le sol gelé (comme Donald et Bruce). J'ai dû le déloger de là, puis j'ai fait fondre la glace accrochée à sa patte à l'aide d'un poêle Primus dans la cache. Un orteil semble gelé, mais le chien ne boite pas. » (Journal de Jenness, 12 novembre 1914).

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Chien de trait (Hans?) attaché par une chaîne, au camp de l'ECA à Walker Bay, île Victoria. Mars 1917. JH 63473. Source : Musée canadien de la nature


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MCC CD2002-1013-001

Bones, chien chevronné provenant de Nome (Alaska), dans le détroit de M'Clure, au sud de l'île Melville (T.N.-O.). 10 avril 1916. HW 51138. Source : Musée canadien des civilisations


Les chiens de l'Expédition sont, pour la plupart, acquis à Nome avec l'aide de Scotty Allen, conducteur de chiens expert, qui croise des chiens sibériens avec ses chiens alaskiens. Les animaux sont achetés de diverses personnes, habituellement au prix de 30 $ chacun.
« Ai inspecté les provisions, les chiens, etc. M. Stefansson, par l'entremise de "Scotty" Allen, a acheté environ trente chiens - certains des meilleurs chiens des environs de Nome, à un prix moyen de 30 $. » (Journal de R.M. Anderson, 12 juillet 1913).

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MCC CD96-658-019

Les chiens Billy et Pisuak de l'ECA. GHW 51261. Source : Musée canadien des civilisations


Il est courant de voir éclater des bagarres entre les chiens de la meute qui, pour la plupart, n'ont jamais travaillé ensemble en équipe.
« Nous avons débarqué les chiens [de l'Alaska] et les avons enchaînés. Cinq chiens se sont échappés durant la nuit et quatre d'entre eux, "Bob", "Kelly", "Tip" et "Towser", ont tué "Mule", un malamute au pelage terne qui avait été acheté de Harry Barnett, originaire de Teller. Au matin, les chiens fautifs étaient pas mal ensanglantés. » (Journal de R.M. Anderson, 8 septembre 1913, pointe Collinson [Alaska]).

" L'un de nos chiens kogmollik a été tué aujourd'hui. Il y a eu une bagarre entre les chiens attachés que nous avions débarqués la nuit dernière. » (Journal de R.M. Anderson, 25 juillet 1916, cap Bathurst).

D'autres chiens sont acquis tout au long de l'Expédition, étant donné que beaucoup d'entre eux sont perdus à cause de la maladie et d'autres mésaventures. En septembre 1914, dans les îles Baillie, Anderson achète d'Angayu « un chien mâle noir et blanc, venant de la terre de Victoria et baptisé "Prince", en échange d'une camisole bleue, d'un caleçon, d'une paire de bas et de six verges de tissu de Teagel en flanellette ». (Journal de R.M. Anderson, 17 septembre 1914).

L'inventaire, établi lors des préparatifs du Mary Sachs pour le voyage vers l'île Banks en août 1914, mentionne 15 chiens, 5 chiots, 18 ensembles d'attelage, 2 traîneaux (un en bois de feuillu construit par Bernard et un de pointe Barrow) et assez de matériel pour fabriquer deux traîneaux.

« Le Polar Bear est arrivé durant mon absence. Il attend M. Stefansan [sic] depuis trois jours. Le bateau est rempli de provisions [...], et 50 autres chiens ont été achetés de différents individus, ce qui fait 90 au total incluant ceux que "Wilkins" transporte dans le North Star. » (Journal de Storkersen, 29 août 1915).

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Marcher avec les chiens

« Lors des déplacements dans l'arrière-pays durant l'été, le transport des charges peut se faire uniquement à l'aide des chiens et des hommes. Les bons chiens transportent des charges d'environ 40 livres. » (Chipman et Cox, 1924).

Traverser des rivières avec des chiens risque d'être périlleux. Rivière Thomsen, île Banks : « Nous sommes partis à 10 h 30, nous avons traversé la rivière et nous avons effectué des observations à midi. Nous avons transporté tous les sacs contenant le matériel pour les chiens sur nos têtes afin d'éviter qu'il soit mouillé. À cet endroit, la rivière avait une largeur d'environ 60 verges. L'eau nous arrivait aux genoux pendant environ 20 verges et aux tibias pendant le reste du trajet. Le courant était très rapide et a emporté quelques chiens sur une certaine distance. La traversée aurait été plus facile si des sables mouvants n'avaient pas recouvert les deux berges. Chargés de nos sacs, nous nous enfoncions à chaque pas, jusqu'au-dessous des genoux, jusqu'au moment où nous nous rapprochions du centre du cours d'eau. » (Journal de Noice, 1917).

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Terminus!

Plusieurs chiens sont vendus à des employés autochtones à la fin de l'Expédition. Quelques-uns des chiens de Jenness sont donnés à Ikpukhuaq en reconnaissance des bons services qu'il a rendus à l'ECA. D'autres sont embarqués sur l'Alaska en prévision d'un autre hivernage forcé.

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MCC CD96-659-002

Chiens de l'ECA attachés sur la place, pointe Young, golfe Amundsen (Nunavut). 22 juillet 1916. GHW 51296. Source : Musée canadien des civilisations


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Billy, chien de Nome, sur la plage, pointe Young, golfe Amundsen (Nunavut). 22 juillet 1916. GHW 51295. Source : Musée canadien des civilisations


« Nous avons laissé plusieurs chiens ici (avec Brower et Hopson), ainsi que le vieil oumiak et les vieux traîneaux. Nous n'en avons plus besoin et nous avons besoin de dégager nos ponts pour nous préparer pour les eaux libres et pour le gros temps prévu plus au sud. » (Journal de R.M. Anderson, 8 août 1916, pointe Barrow [Alaska])

« Aujourd'hui, j'ai envoyé 7 chiens sur l'Argo qui doivent être laissés à Herschell [sic] : 5 pour la police et 2 à vendre au profit de l'Expédition. Je leur ai donc envoyé 16 chiens, 5 pour eux et 11 pour la vente. » (Journal de John Hadley, 5 août 1918, île Barter [Alaska]).

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