Signes de prise de possession

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Navire


Trois navires sont préparés, y compris le Gabriel et le Michael du premier voyage. Le rôle de navire amiral revient au Aid doté d'un équipage de plus de 100 marins, soldats et gentilshommes.



Le navire Aid; MCC S2005-4814 Le navire Aid
(le navire amiral des expéditions de 1577 et de 1578 de Frobisher)
 
Gracieuseté du Musée royal de l'Ontario
Photographie : Steven Darby

 


La petite flotte prend la mer le 31 mai et navigue en traversant des périodes de calme et des tempêtes occasionnelles. Elle fait un atterrissage précis, le 17 juillet, sur la petite île où s'était rendu Frobisher l'été d'avant et où il avait ramassé la fameuse pierre noire.

La première tâche de Frobisher est de revendiquer, au nom de l'Angleterre, le pays nouvellement découvert et ses richesses cachées. En dressant une croix et en revendiquant le territoire au nom de Dieu et de leur souveraine, les Européens chrétiens de l'époque croient légitimer leur droit de propriété du territoire des non-chrétiens.

Frobisher procède à ce rituel au sommet d'une colline importante, qu'il nomme alors mont Warwick, située à l'entrée nord-est de la baie de Frobisher.



Photographie : Jim Chambers
Ce cairn, aujourd'hui dressé au sommet d'une haute colline à l'entrée nord de la baie de Frobisher, est relativement moderne. Toutefois, il a peut-être été reconstruit au moyen des pierres du cairn de Frobisher.
 
Photographie : Jim Chambers

Décoration
Cette illustration représente un monument érigé par les hommes de Frobisher à l'île de Baffin. Les Inuit y déposaient des offrandes afin que la chasse soit fructueuse.
 
Tirés du journal My Life with the Eskimos de Charles Francis Hall
Dessin : Charles Hall, p. 498




«...le vendredi 19 juillet, tôt en matinée, il débarqua avec sa meilleure équipe de 40 gentilshommes et soldats... Et laissant ses embarcations entre les mains d'une garde suffisante pour les protéger, il parcourut environ deux milles anglais vers l'intérieur des terres, jusqu'au sommet d'une haute colline, où les hommes dressèrent une colonne ou une croix de pierres soigneusement empilées jusqu'à bonne hauteur. Là, nous avons solennellement sonné de la trompette et dit des prières, nous nous sommes agenouillés autour du pavillon, et avons honoré l'endroit du nom de mont Warwick. Cela fait, nous sommes retournés, n'ayant rien vu qui mérite exploration, la contrée semblant désolée et pleine de montagnes aux contours inégaux, la plupart couvertes de neige.»

(George Best, récit du voyage de 1577)

Décoration


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