À la redécouverte de la Meta Incognita : l'histoire orale des Inuit

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Navire


En 1861, le journaliste américain Charles Francis Hall se rend dans l'Arctique à bord d'un navire baleinier, résolu de découvrir le sort réservé à l'équipe d'expédition de sir John Franklin portée disparue dans la région du centre de l'Arctique dans les années 1840. Ayant eu vent de son intérêt, les Inuit de l'île de Baffin lui parlent de l'île de Kodlunarn (hommes blancs) où ils trouvent encore des fragments de tuile rouge laissés par un groupe d'hommes blancs qui ont vécu sur l'île il y a bien longtemps.

Par la suite, Hall comprend que les récits inuit sont liés aux expéditions de Frobisher effectuées près de trois siècles plus tôt et que l'île de Kodlunarn est sans doute l'île que Frobisher avait baptisée l'île de la comtesse de Warwick, poste central des grands travaux miniers. Des guides inuit accompagnent Hall sur l'île où il découvre les deux tranchées minières, les restes de la maison de pierre au sommet de l'île et d'autre matériel dispersé.

Gravure : Charles Hall, p. 329
Gravure publiée par Hall, illustrant sa découverte des sites de Frobisher.

Décoration

Gravures tirées du journal My Life with the Eskimos de Charles Francis Hall.

Décoration
Gravure : Charles Hall, p. 400
Hall enveloppa les reliques de Frobisher dans ses vieux bas.
Gravure : Charles Hall, p. 399
Bloom de fer trouvé par Hall dans l'île de Kodlunarn

Les mines et les activités d'exploration de Frobisher ont pu être retracées grâce aux connaissances historiques des Inuit qui ont, pendant trois siècles, préservé un compte rendu historique de ces événements. Ce compte rendu fait encore partie des traditions historiques connues des Inuit de Iqaluit.


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