e contrôle des prix et des salaires suscita la colère du mouvement syndical. Les travailleurs se sentirent injustement visés, surtout parce que le contrôle des prix s'exerçait moins fortement. Leur colère et leur frustration augmentèrent lorsque les gouvernements provinciaux, y compris trois administrations du Nouveau Parti Démocratique (NPD), adoptèrent une loi semblable. Tandis que les dirigeants du Congrès du Travail du Canada (CTC) débattaient des moyens à prendre pour protester contre la situation, la pression s'exerçait de plus en plus fortement au sein du mouvement syndical en faveur du déclenchement d'une grève nationale. En conséquence, le 14 octobre 1976, le CTC marqua le premier anniversaire de la Loi sur le contrôle des prix et des salaires par une journée nationale de protestations. On estime que plus d'un million de travailleurs participèrent aux manifestations qui eurent lieu partout au pays. Les chefs syndicaux utilisèrent cet événement comme moyen de pression dans leurs négociations avec les gouvernements pour amoindrir l'incidence de cette loi. Mais dans l'ensemble, les gouvernements se montrèrent de moins en moins réceptifs aux syndicats et à leurs préoccupations.



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