Les nouveaux immigrants contribuèrent à alimenter un
militantisme qui ne cessait de se répandre dans les rangs du
mouvement ouvrier. Ces hommes et ces femmes, venus au Canada chercher
une vie meilleure, virent leur succès limité par des
employeurs peu scrupuleux qui nourrissaient à leur endroit des
sentiments hostiles. Dans ces circonstances, ils trouvèrent
nécessaire soit de fonder leur propre syndicat, soit de se
joindre à d'autres groupes qui promettaient de promouvoir
leurs intérêts.
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Ukrainien
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Juif
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Le mécontentement des Ukrainiens, déçus
de leur qualité de vie au Canada, les amena à exprimer
leur frustration de plusieurs façons.
[TRADUCTION] « Le théâtre, le chant choral, le
socialisme et le syndicalisme étaient les seuls remèdes
au désespoir. »
Source: No Streets of Gold: A Social History of Ukrainians
in Alberta, Helen Potrebenko (Vancouver: New Star Books, 1977).
[TRADUCTION] « Leurs attentes étaient modestes;
elles tournaient autour du travail et de la survie. Ils étaient
véritablement préoccupés par leur survie... Ils
acceptaient de travailler durant de longues heures et d'endurer bien
des désagréments en échange d'une certaine
sécurité et la promesse d'un avenir viable pour leurs
enfants. Ils s'étaient résignés à
l'idée d'un bien-être au compte-gouttes, mais si on ne
répondait pas à leurs modestes exigences, ils
réagissaient avec toute une gamme de comportements
contestataires. »
Source: Peasant in the Promised Land: Canada and the
Ukrainains 1891-1914, Jaroslav Petryshyn (Toronto: Lorimer, 1985)
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