Le gouvernement fédéral a eu recours à des subventions conditionnelles pour appuyer des initiatives provinciales visant la lutte contre divers problèmes de santé, comme la tuberculose et les maladies vénériennes. Dans les propositions du Livre vert de 1945, il offre des fonds pour des mesures prises par les provinces dans le domaine de la santé publique et visant la lutte contre la tuberculose, les maladies mentales et les maladies vénériennes, la prévention des « affections invalidantes » qui touchent les enfants et la lutte contre ces affections, la formation professionnelle dans le domaine de la santé publique, le financement de la recherche dans le domaine de la santé publique et l’amélioration des pensions des personnes aveugles. De plus, Ottawa est prêt à financer des recherches sur l’organisation et le financement de régimes d’assurance maladie provinciaux et à aider les provinces à construire de nouveaux hôpitaux. Cependant, puisque la Conférence fédérale-provinciale de 1945 n’a pas permis d’obtenir un consensus, ces subventions restent en suspens jusqu’en 1948, quand Paul Martin et son personnel réussissent à persuader Mackenzie King et le Cabinet qu’en séparant les subventions nationales pour les soins de santé de la mise en œuvre d’un régime d’assurance maladie national on fera un bon premier pas vers un régime national.