Le Rocket Photo : gracieuseté du Temple de la renommée du hockey
« Cinq buts après un déménagement »
(Montréal, 28 décembre 1944)
Audio - Cinq buts après un déménagement

Richard passe la journée à emménager dans une maison à deux étages. Épuisé, il demande congé à son entraîneur Dick Irvin à qui il explique qu'il ne sera pas à son mieux, mais celui-ci requiert quand même sa présence. Ce soir-là, Richard établit un record de la LNH pour le plus grand nombre de points en une partie : 8 – soit 5 buts et 3 passes. (Montréal, 28 décembre 1944)

Le Rocket Photo : gracieuseté du Club de hockey Canadien de Montréal

 Le « Rocket » 

Vers la fin de 1944, Maurice Richard acquiert un nouveau surnom. Selon une version de l'histoire, le coéquipier de Richard, le défenseur Ray Getliffe, témoin d'une manœuvre particulièrement brillante de Richard durant un entraînement, se serait exclamé : « On aurait dit une roquette ! » Un journaliste montréalais, Dink Carroll, qui a entendu Getliffe, utilise vers la fin de mars 1944 le mot « rocket » pour décrire le jeu de Richard. Le 29 décembre 1944, il accole pour la première fois le mot « Rocket » à Richard lui-même. Le surnom reste; il est bientôt adopté par les francophones, bien qu'il soit parfois traduit par « la Fusée ».