À la croisée des cultures 200 ans d'immigration au Canada (1800-2000)
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Art et l'artisanat

Cet oeuf de Pâques ukrainien aux couleurs vives présente une base mauve et des motifs triangulaires. Sa conceptrice l'a fabriqué au Manitoba. Elle faisait habituellement bouillir les oeufs, ce qui rendait les couleurs plus durables. Elle employait pour ses dessins un poinçon kistka, mot ukrainien signifiant « petit os ». Il s'agit d'un outil permettant de dessiner sur l'oeuf au moyen de cire chaude. Il s'agissait à l'origine d'un petit os retenu à un bâtonnet, mais l'instrument a évolué et il s'agit maintenant d'un cône de cuivre. (Culture ukrainienne)

Cet oeuf de Pâques, conçu à Toronto en 1973, est un exemple de la complexité de l'art macédonien qui consiste dans des formes géométriques élaborées de couleurs brun, vert et jaune. Ce dessin particulier est une version moderne des dessins traditionnels de Bitola, une région de la Macédoine. (Culture macédonienne)

Né en Angleterre en 1906, Geroge Cockayne arrive au Canada, orphelin, au début des années vingt. Ouvrier de ferme, puis bûcheron, il habite à une certaine époque une maison plutôt rudimentaire dans une île où il doit se rendre en skiff. Depuis la fin des années trente, il vit retiré sur une terre en friche dans le centre de l'Ontario. C'est là qu'il se consacre à la sculpture et à la peinture pour son propre plaisir. Cette image d'une plantureuse créature projetée dans l'espace (ci-dessus) appartient à un ensemble de supports de tablette à motifs souvent inspirés par la revue National Geographic. Malgré la détérioration de sa vue avec l'âge, Cockayne conserve intactes sa vigueur et son imagination. Il continue aujourd'hui de sculpter ses étranges visions, désormais « surtout au toucher ». [Treasures] (Culture canadienne-anglaise)

« Là, c'est moi... Je suis au pied d'un coteau dans le comté de Prince Edward, avec mon danois... et là-haut, c'est mon furet Pee Wee. Ça se passait pendant la Crise. Le furet délogeait les lapins de leur terrier. Il fallait tirer vite ou même les attraper avec les mains... C'est de cette façon qu'on se procurait de la viande. » La description que George Cockayne nous donne de son relief en bois peint orné de douilles de cartouches n'est que le prélude à une longue et vivante réflexion sur l'existence. L'oeuvre elle-même exprime les dures conditions de la vie du sculpteur au Canada. [Treasures]

Cockayne a sculpté cette pièce au moment où il est ouvrier de ferme et bûcheron dans une île de la baie de Quinte, sur le lac Ontario. Il entraîne un furet, qu'il appelle «Peewee», pour les aider, lui et son grand danois, à chasser les lapins dont la viande vient compléter sa maigre diète. Tous les détails importants de cette période de la vie de M. Cockayne se trouvent réunis dans cette composition: son chien, la cage du furet, en bas, sa cabine et sa chaloupe et, surmontant le tout, son furet. [From the Heart] (Culture canadienne-anglaise)

Dans la Chine traditionnelle, tout membre de la société, riche ou pauvre, avait droit aux honneurs à l'occasion de sa naissance, de sa mort et de son mariage. Chez les Sino-Canadiens, le mariage conserve toute son importance, mais les circonstances et cérémonies qui l'entourent se mêlent aujourd'hui aux usages occidentaux.

Les Chinois nés au Canada ne consultent plus marieurs et devins, ils choisissent eux-mêmes leur conjoint, bien que certains continuent d'éviter les unions entre personnes du même patronyme. Célébrés en général à l'église, les mariages sont suivis d'une réception à la maison et d'un banquet au restaurant.

Selon la tradition, les nouveaux mariés offrent toujours le thé aux parents et à la famille, bien qu'ils aient rompus avec les anciennes coutumes de prosternation devant les aînés, d'hommage au ciel, à la terre et aux ancêtres. Baguettes, dattes et graines de lotus, tous symboles de fécondité, sont autant de cadeaux traditionnels offerts aux jeunes mariés. Un vase de jade est également tout indiqué, son nom ping étant homophone du terme chinois pour «paix et stabilité». Le vase représenté ici est muni d'anses en forme de champignon ling zhi, emblème d'immortalité. [Treasures] (Culture chinoise)

Cette sculpture tanzanienne est sculptée dans une seule pièce de bois et représente deux singes, l'un par-dessus l'autre. Celui du haut mord la queue de celui du bas. Ce dernier semble en train de manger une courge. Sa patte droite avant est remontée à la verticale et la main posée sur le dos du singe du haut. Cette figurine est probablement originaire des Makombe. (Culture tanzanienne)

Les Hollandais sont de grands amateurs de tentures murales à points croisés, soit le type de broderie le plus couramment employé. Cette tenture, comme bien d'autres, reflète la tendre époque du Siècle d'or (17e siècle) avec ses maisons à pignons et ses costumes traditionnels. Cette ouvre d'art qui mesure près d'un mètre de hauteur est restée suspendue plusieurs années au mur dans la maison de la fille des artistes à Nepean, Ontario. (Culture hollandaise)

Cet ornement suspendu fut fabriqué en 1985 par un Bouddhiste afin de décorer l'autel dans son temple cambodgien. Plusieurs cordes multicolores fabriquées de pailles nouées et ornées de perles de plastique pendent de l'oreiller. (Culture cambodgienne)

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