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En raison de travaux toujours en cours sur les infrastructures d’eau de la Ville de Gatineau, le Musée canadien de l’histoire est fermé ce jeudi 18 septembre.

Le concert de Michel Pagliaro du 19 septembre aura maintenant lieu au Musée canadien de la guerre.

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Un groupe de pièces de pierre et de métal exposées au Musée canadien de l'histoire à Ottawa.

Contrôler le Canada

Un siècle et demi de conflits entre la France et la Grande-Bretagne se solde par la conquête du Canada par les Britanniques.

En Europe et ailleurs, la concurrence commerciale et politique entre de grandes puissances mène à maints conflits.

Entre 1600 et 1750, la France et la Grande-Bretagne entrent en guerre à cinq reprises, sans parler des innombrables accrochages. Le nord-est de l’Amérique du Nord n’est qu’un champ de bataille dans ce conflit mondial.

La guerre donne lieu autant à des batailles terrestres et navales rangées qu’à des attaques de forts et d’établissements éloignés. Même s’ils sont rarement la cause de la guerre entre les deux puissances, les colons et les Autochtones y ont participé, volontairement ou pas.

Une carte de la côte canadienne à Ottawa, avec des lignes rouges et blanches.

Territories revendiqués par la France et la Grande-Bretagne, 1756

Canadian Geographic

Kebeca Liberata

En 1690, les Français repoussent les colons britanniques de la Nouvelle-Angleterre qui tentent de prendre Québec.

La légende en latin sur le pourtour de cette médaille se lit comme suit : FRANCIA IN NOVO ORBE VICTRIX / KEBECA LIBERATA / M.DC.XC (« La France victorieuse dans le nouveau monde – Québec délivrée 1690 »).

Une médaille de bronze avec l'image d'une femme montant un cheval, conservée au Musée canadien de l'histoire à Ottawa.

Médaille

1690 Parcs Canada, x.68.184.2

Les Quatre Rois du Canada

Certains Autochtones tentent de tirer avantage de la rivalité entre la Grande-Bretagne et la France. En 1710, voulant s’allier aux Britanniques pour expulser les Français de l’Amérique du Nord, trois chefs haudenosaunees et un chef mohican se rendent à Londres pour rencontrer la reine Anne.

Quelques Haudenosaunees contestent la légitimité de la délégation, mais les « quatre rois indiens » font sensation dans la capitale britannique. Pour commémorer leur visite, la reine demande à John Verelst de peindre le portrait de ses alliés.

A painting of a man holding a spear displayed in the Canadian Museum of History in Ottawa.

Portrait D’ Etowaucun

John Verelst, 1710 Bibliothèque et Archives Canada, C-092421

A painting of a man holding a cloak exhibited at the Canadian Museum of History in Ottawa.

Portrait de Tejonihokarawa

John Verelst, 1710 Bibliothèque et Archives Canada, C-092415

A painting of a man holding a rifle displayed at the Canadian Museum of History in Ottawa.

Portrait de Sagayenkwaraton

John Verelst, 1710 Bibliothèque et Archives Canada, C-092419

A painting of a man holding a bow and arrow exhibited at the Canadian Museum of History in Ottawa.

Portrait D’Onigoheriago

John Verelst, 1710 Bibliothèque et Archives Canada, C-092417

Nous avons été tel un mur solide pour assurer la sécurité des enfants de Sa Majesté, y laissant même certains de nos meilleurs hommes.

Discours des quatre rois indiens à la reine Anne, 1710

La Guerre des Fourrures

Pour acquérir des marchés et éliminer la concurrence, des commerçants de fourrures rivaux optent pour la violence. En 1690, le corsaire canadien Pierre Le Moyne d’Iberville s’empare du poste de la Compagnie de la Baie d’Hudson situé sur la rivière Severn, après que sa garnison anglaise l’ait abandonné et incendié. En 1759, les forces françaises ont incendié le poste satellite de Henley House.