Les récriminations d'un joueur de pipa

(Pi Pa shi Su)

Volumes 1 et 2 sur 2



L'intrigue de cet opéra est tirée d'une pièce de Gao Zecheng, Le conte du pipa, œuvre représentative de la dramaturgie de l'époque de la dynastie des Ming (1368-1644 apr. J.-C.). Il y en a une autre version dans l'opéra cantonais, appelée Le regret dévorant du joueur de pipa, qui fait également partie de cette collection. L'intrigue de cette pièce met surtout l'accent sur la scène où Zhao Wuniang se rend à la capitale et joue à une réception au profit de la banque d'alimentation et des victimes de la famine qui a lieu à la résidence officielle du premier ministre.

Cai Popu doit quitter Zhao Wuniang, qu'il vient d'épouser, quand il va à la capitale pour passer l'examen de la fonction publique. Il se classe premier, et le premier ministre Niu décide qu'il le veut pour gendre, mais Cai Popu refuse. Pendant l'absence de Cai Popu, sa ville natale souffre d'une grande sécheresse, et ses parents succombent à la famine qui en résulte. Sa femme, Zhao Wuniang, doit mendier de la nourriture quand elle part à la recherche de son mari dans la capitale. Arrivée à Beijing, elle recueille des aumônes dans un temple bouddhique et y laisse un portrait des ses beaux-parents défunts.

Par coïncidence, Cai Popu prend le portrait. On l'a forcé à devenir moine bouddhique parce qu'il a refusé d'épouser la fille du premier ministre Niu. Zhao Wuniang rencontre mademoiselle Niu à une réception au profit de la banque d'alimentation qui a lieu à la résidence officielle du premier ministre. Le pipa que porte Zhao Wuniang attire l'attention de mademoiselle Niu, et les deux jeunes femmes vertueuses se rencontrent. Cai Popu assiste aussi à la réception en tant que moine et prend sa femme, Zhao Wuniang, pour la cousine de mademoiselle Niu. Zhao Wuniang écrit un poème sur le portrait de ses beaux-parents défunts, et quand Cai Popu voit le poème, il se rend compte que sa femme est en ville et commence à la chercher. Ils se trouvent enfin au temple et se rendent à la cour impériale pour raconter leur histoire. Cai Popu reçoit un ordre impérial lui permettant de retourner à la vie séculière, et le couple réuni vit, bien sûr, heureux à tout jamais.