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Canot du maître

Galerie 2 : Le Canada colonial ⟶ Le commerce des fourrures ⟶ Accepter les nouveaux arrivants

À la fin des années 1700 et au début des années 1800, les populations autochtones de la région intérieure du nord de l’Amérique du Nord acceptent une présence euro-canadienne assidue sur leurs territoires.

Les Autochtones se montrent accueillants envers les nouveaux venus. Ils les initient aux connaissances et habiletés nécessaires pour accéder aux fourrures. En retour, les Autochtones se procurent plus facilement des marchandises de traite.

Dans plusieurs cas, le mariage d’une femme autochtone avec un commerçant euro-canadien renforce ces liens.

Un afflux de nouveaux arrivants

Les compagnies de la Baie d’Hudson et du Nord-Ouest étendent le commerce des fourrures jusqu’à l’intérieur du continent. Grâce à leurs réseaux qui sillonnent lacs et rivières, elles livrent des produits européens dans l’arrière-pays et acheminent les fourrures jusqu’à la baie d’Hudson et à Montréal.

Ces réseaux transportent aussi un grand nombre d’hommes, bateliers et ouvriers pour la plupart. À la fin des années 1700, la Compagnie de la Baie d’Hudson recrute l’essentiel de sa main-d’œuvre dans les îles Orcades, au nord de l’Écosse. La Compagnie du Nord-Ouest recrute pour sa part dans la vallée du Saint-Laurent.


Métier : voyageur

Entre 1790 et 1821, des milliers de voyageurs travaillent pour la Compagnie du Nord-Ouest. Provenant principalement des environs de Montréal, ils sont divisés en deux groupes : les mangeurs de lard et les hommes du nord. Les premiers transportent marchandises et fourrures entre Montréal et le lac Supérieur, les seconds s’aventurent plus loin. La plupart sont Canadiens français, mais au début des années 1800, des Haudenosaunees et d’autres Autochtones rejoignent leurs rangs, formant une culture dynamique aux musiques, vêtements et comportements caractéristiques.


Canot du maître

Manœuvré par 9 à 12 voyageurs, le canot du maître transporte les marchandises de Montréal jusqu’aux dépôts situés à l’extrémité ouest du lac Supérieur.

À cet endroit, les voyageurs échangent leurs cargaisons contre des fourrures apportées de l’intérieur à bord de plus petits canots du Nord. Les équipages pagaient ensuite jusqu’à Montréal pour y livrer les fourrures à la fin de l’été ou à l’automne.

Cette reproduction d’un canot du maître a été fabriquée en 2013 par l’artisan Richard (Rick) M. Nash, de Dorset, en Ontario.

La proue d’un canot d’écorce de bouleau avec les lettres « NWCo ».


Remarque : Cet élément interactif est présenté dans la salle de l’Histoire canadienne et est offert ici en ligne, tel quel.

Ressource

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Le canot du maître

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Pour en savoir plus


Photo au haut de la page :
Reproduction d’un canot du maître, fabriquée en 2013 par l’artisan Richard (Rick) M. Nash, de Dorset, en Ontario