3 galeries, 18 récits

La salle de l’Histoire canadienne se compose de trois galeries, chacune consacrée à une époque de l’histoire canadienne. Ensemble, ces galeries présentent 18 récits importants et captivants qui font ressortir la richesse et la diversité de l’expérience canadienne.

À l’origine

L’histoire commence avec les Premiers Peuples.

Comment s’est formé le territoire? Comment les premiers humains l’ont-ils occupé? Pour répondre à ces questions, on fait appel à la tradition orale et à l’archéologie, les plus anciennes sources d’information sur le passé du Canada.

Territoires et Premiers Peuples

Les Premiers Peuples forgent des liens durables avec le monde naturel.

Les preuves archéologiques portent à croire qu’après la dernière période glaciaire, les Premiers Peuples se dispersent à travers l’Amérique du Nord et découvrent les nouveaux paysages qui émergent.

Au fil de milliers d’années, ils s’adaptent à différents environnements et créent des liens spirituels puissants et durables avec la terre et les animaux dont ils dépendent.

Les nations autochtones

Les Premiers Peuples forment communautés et nations.

Il y a 500 ans, les sociétés autochtones sont en plein essor sur le territoire appelé à former le Canada.

Soutenus par des économies productives et des structures sociales complexes, certains Autochtones vivent dans de grands villages permanents. D’autres se déplacent sur de vastes territoires, au rythme des saisons.

L’arrivée des Européens

Les Autochtones rencontrent les Européens.

Il y a environ 1000 ans, des Européens en quête de ressources naturelles et d’une route maritime menant en Asie font voile vers l’Amérique du Nord.

Curiosité, méfiance et quelques cas de violence marquent les rencontres entre les Premiers Peuples et les nouveaux venus. Tous cherchent malgré tout à coexister. Une colonie européenne permanente en sera ultimement le résultat.

Commerce, maladies et conflits

L’arrivée des Français perturbe l’existence en Amérique du Nord.

Les épidémies et les guerres qui sévissent pendant plus de 60 ans redessinent la carte des Grands Lacs et de la vallée du Saint-Laurent. Non seulement les Autochtones tolèrent-ils les Français dans leurs systèmes politiques et commerciaux, ils les y accueillent favorablement. Mais quand les maladies européennes frappent et tuent, les relations sociales s’enveniment et le climat politique devient instable.

La Nouvelle-France

La France implante une société durable en Amérique du Nord.

Au cours des années 1600 et 1700, la Nouvelle-France se transforme. Le poste avancé de commerce des fourrures cède sa place à une société permanente fondée sur l’agriculture. Les colons français s’adaptent aux conditions locales et deviennent des Canadiens et des Acadiens dont la culture distincte est toujours perceptible.

Des empires rivaux

La France et la Grande-Bretagne rivalisent pour dominer le monde.

Pendant plus d’un siècle, les deux grandes puissances luttent pour s’assurer un avantage stratégique et économique en Amérique du Nord et ailleurs. L’expansion de réseaux commerciaux concurrents permet à des colons nord-américains de participer au marché mondial, comme consommateurs ou producteurs. Mais la France et la Grande-Bretagne entrent aussi en guerre en Amérique du Nord. Leurs conflits culminent par la conquête britannique de la Nouvelle-France.

L’Amérique du Nord britannique

Vivre ensemble au Canada après la Conquête.

Après la conquête britannique du Canada, la France cède presque toutes ses possessions nord-américaines aux vainqueurs. Les dirigeants britanniques, les Premiers Peuples et les anciens sujets français s’adaptent aux nouvelles réalités géopolitiques. Ils en arrivent à un fragile compromis qui tient encore de nos jours.

Le Canada anglais

Des immigrants de langue anglaise transforment le Canada.

Entre 1776 et 1840, la population non autochtone de l’Amérique du Nord britannique passe de 100 000 personnes à plus d’un million. Les nouveaux venus s’installent en grand nombre dans la colonie fraîchement formée du Haut-Canada (l’actuel Ontario). Ils transforment le tissu social, culturel et politique de la région de même que ses paysages.

Le commerce des fourrures

Les Premiers Peuples s’adaptent à un commerce des fourrures en expansion.

Du milieu des années 1700 au milieu des années 1800, les Premiers Peuples s’adaptent et façonnent un commerce des fourrures qui prend rapidement de l’expansion. Ils font preuve de dynamisme et de créativité. Certains bâtissent des liens économiques et sociaux avec les nouveaux colons d’origine euro-canadienne. Ces rencontres mènent à l’émergence d’une nouvelle nation, celle des Métis.

La création d’un pays

Le Canada devient un dominion fédéral autonome.

L’Amérique du Nord britannique connaît une croissance et une diversification fulgurantes au milieu des années 1800. Des politiciens de plusieurs colonies négocient une autonomie gouvernementale d’un niveau sans précédent, puis une confédération.

D’un océan à l’autre

L’expansion vers l’ouest transforme le Canada en un pays transcontinental.

Après la Confédération, le Dominion du Canada amorce une spectaculaire expansion vers l’ouest. Euro-Canadiens, Métis et Premières Nations sont davantage en contact et leurs revendications concernant les terres et les ressources soulèvent des conflits. En 1885, grâce à leur plus grande population, leurs nouvelles technologies puissantes et leur culture expansionniste, les Euro-Canadiens contrôlent l’essentiel des relations. Le nouvel ordre de pouvoir entraîne des changements déchirants pour les Métis et les Premières Nations.

La transformation d’un Dominion

Le Canada devient un pays de plus en plus urbain et multiethnique.

Au début des années 1900, l’immigration massive et l’industrialisation incessante transforment le Canada. Dans l’Ouest, la colonisation qui s’intensifie entraîne le développement de l’agriculture dans les Prairies et la création de nouvelles collectivités. À travers le Canada, des villes dynamiques prolifèrent en raison de la croissance rapide et de l’industrialisation. Le Canada actuel prend forme.

Souveraineté et prospérité

Le Canada progresse vers l’indépendance et la prospérité.

Au cours du siècle dernier, le Canada s’affirme comme nation indépendante, forte des sacrifices consentis en temps de guerre et d’une réforme politique. Les Canadiens travaillent aussi à construire une société plus prospère pour tous.

Les Premiers Peuples

Les Autochtones luttent pour obtenir leurs droits et préserver leur culture.

À la fin des années 1800, la politique fédérale à l’égard des Indiens vise deux grands objectifs : accéder aux terres et aux ressources autochtones; et réduire le nombre d’individus envers qui le gouvernement fédéral a des obligations juridiques et historiques, y compris les droits issus de traités. Les Autochtones combattent cette menace par la résistance, l’affirmation culturelle et l’autodétermination, remettant ainsi en question le Canada et le transformant.

Le Québec

Le nationalisme transforme le Québec et le reste du Canada.

Le Québec contemporain vit une évolution accélérée. Le reste du Canada a du mal à le comprendre. Dans les années 1960, la Révolution tranquille amène un lot de réformes rapides. À compter des années 1970, le débat sur l’indépendance divise les Québécois.

Diversité et droits de la personne

Le Canada devient une société plus inclusive et diversifiée.

Les luttes politiques et sociales de même que l’évolution des normes sociales élargissent les droits et les définitions sociales de l’inclusion. Le défi que représente la négociation des différences demeure constant dans un Canada multiculturel.

Un Canada international

Le Canada prend sa place sur la scène mondiale.

Le Canada devient un acteur international de premier plan après 1945. Il met de l’avant et se joint à des associations internationales pour la défense, la démocratie et les droits de la personne. Des citoyens canadiens et des organisations non gouvernementales répondent aux urgences ou aux besoins mondiaux à long terme impliquant notamment la santé, la nutrition et l’éducation.