VISITE COMPLÈTE
Le produit -
AFFRONTER LES DÉFIS
Les visiteurs trouvent les formes
du Musée canadien des civilisations attrayantes, douces
et apaisantes. Dans son architecture, Cardinal fait une place
très importante aux besoins de l'homme. Par exemple,
l'utilisation de la lumière naturelle dans les salles de
repos, les halls et autres endroits où il n'y a pas
d'objets à protéger, favorise la détente au
sortir des salles d'exposition à éclairage
contrôlé, et les baies vitrées permettent de
profiter de superbes vues. En outre, les salles d'exposition
sont très spacieuses : plafonds élevés,
vaste superficie (quatre fois celle de l'Édifice
commémoratif Victoria). Si tous les étages
étaient juxtaposés, ils couvriraient presque
l'ensemble du parc Laurier - ce qui ferait du MCC une des
plus grandes sculptures du monde.
Du côté riverain de la Grande
Galerie, un escalier suspendu mène aux galeries des
étages supérieurs. Des étages
supérieurs, les visiteurs peuvent regarder vers le bas
dans la Grande Galerie afin de se réorienter après
leur sortie des grandes salles d'exposition.
© Musée canadien des civilisations, D2004-18599, CD2004-1377
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On retrouve le même souci en ce qui concerne la
circulation des visiteurs. Plusieurs grandes salles ont
été conçues spécialement pour
accueillir des centaines de visiteurs. L'entrée
principale et celle réservée aux visites de
groupes, s'ouvrent sur la rue Laurier ou communiquent avec
l'entrée des voitures qui cerne l'esplanade, tandis
qu'une autre entrée donne sur le parc. Le stationnement
souterrain communique également avec le musée. Les
escaliers roulants et les ascenseurs reliant les trois niveaux
du pavillon des aires d'exposition sont situés près
des extrémités de l'édifice, ce qui permet
aux visiteurs de retrouver plus facilement le parcours principal.
À l'intention des visiteurs handicapés, on a
notamment prévu des ascenseurs et des rampes
d'accés; en outre, les objets exposés et les
commandes des appareils ont été placés de
façon à être accessibles aux personnes en
fauteuil roulant. Seuls quelques endroits demeurent encore
difficiles d'accès aux handicapés.
Tout comme les visiteurs, les objets d'exposition doivent
pouvoir circuler dans le musée. Autant que possible, il
fallait prévoir pour eux des voies de circulation
distinctes. La séparation du pavillon administratif et du
pavillon des aires d'exposition a facilité les choses.
Les deux pavillons sont reliés uniquement au niveau
inférieur du musée par un grand corridor (le
corridor de transit) qui traverse le pavillon administratif. Le
corridor de transit ainsi que d'autres couloirs aux niveaux
supérieurs servent surtout à la circulation des
objets; de l'autre côté du pavillon administratif,
des couloirs plus étroits sont utilisés par le
personnel. Dans le pavillon des aires d'exposition, où
l'on ne retrouve pas de couloirs pour les objets, un
monte-charge communique avec le corridor de transit.
L'architecture de Cardinal répond aussi bien aux besoins
des visiteurs qu'à ceux des objets. Le fait que le
pavillon des aires d'exposition est séparé du
pavillon administratif a facilité l'établissement
de niveaux de sécurité distincts pour les
collections qui ne sont pas exposées. Placée au
centre du pavillon administratif, la zone des réserves
peut évoquer une boîte de sûreté
placée dans un coffre-fort, ou mieux encore, le coffre
aux trésors des Autochtones de la côte ouest, qui
contient des mondes étrangers enfermés dans des
boîtes. Tout autour des réserves, une ceinture de
bureaux et de locaux de travail contribue non seulement à
la sécurité des collections mais aussi à la
stabilité du milieu ambiant. Les réserves et les
aires de travail offrent environ 50 p. 100 plus d'espace que
l'ensemble des locaux antérieurs, et sont dotés
d'installations d'une qualité correspondant à
l'importance des collections et du travail de conservation.
Plans montrant deux des six étages
du pavillon administratif - les étages 1 (bas) et
5 (haut) - et la disposition des meubles où sont
rangés les objets de la collection.
© Musée canadien des civilisations, D2004-23610, CD2004-1378
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Dans le pavillon des aires d'exposition, le choix des
matériaux et l'éclairage surtout artificiel (sauf
dans la Grande Galerie) assurent une grande inertie thermique et
une relative stabilité du milieu ambiant à
l'intérieur des salles d'exposition. Les exigences des
systèmes de communication, de sécurité,
d'éclairage, de climatisation et d'entretien de
l'immeuble nécessitaient un équipement
électrique très résistant. Afin de
prévenir les pannes de courant, le musée est
alimenté par deux sous-stations électriques de la
ville de Gatineau, et possède en outre des
génératrices pour l'alimentation de ses
systèmes de sécurité et de climatisation en
cas d'urgence.
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