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Les premières communautés noires

Rockhead’s Paradise

Artéfact

carte postale de Rufus Rockhead et bar

carte postale de Rufus Rockhead et bar

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Activités

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Observez attentivement l’image et la légende qui l’accompagne.

Faites des recherches pour découvrir ce que signifiait à l’époque l’expression « smartest colored nite club »


REGARDER

Observez attentivement l’image.

À quoi pouvait ressembler la vie nocturne au Rockhead’s Paradise?

Qui aurait pu ou n’aurait pas pu y participer? Pourquoi pensez-vous qu’il en était ainsi, d’après ce que vous avez appris sur la société de l’époque?


ÉCOUTER

Prenez des notes pendant que vous écoutez. Rédigez ensuite un paragraphe informatif sur la vie de Rockhead.


RÉFLÉCHIR

Comment le Rockhead’s Paradise a-t-il pu aider la communauté noire de Montréal à ressentir un sentiment d’appartenance, compte tenu du racisme qu’elle subissait dans la société?


Précisions

Date
Origine de l’objet Centrale
Matériaux
  • Papier
Source / No de référence 1. ref CP 6538 CON 2. Extrait de La Vie Noir : Histoires inédites Episode 108 : Claiming Spaces

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  •  Le Rockhead’s Paradise était un club de jazz situé dans le quartier de Saint-Antoine, à Montréal. Il a contribué à définir le quartier comme le « Harlem du Nord ».
  • Le Rockhead’s Paradise était tenu et géré par Rufus Rockhead, né en Jamaïque et ayant immigré à Halifax.
  • Après avoir servi dans l’armée, Rockhead s’est installé à Montréal, en 1919, et a travaillé comme porteur ferroviaire avant d’ouvrir le Rockhead’s Paradise, en 1928.Jusqu’en 1950, le Rockhead’s Paradise a prospéré et a accueilli des artistes de renom. Rockhead a vendu le club en 1980 lorsque la musique jazz est devenue moins populaire et que le quartier s’est détérioré.
  • Parcourez le carrousel pour découvrir d’autres objets liés au Rockhead’s Paradise y compris un extrait vidéo de l’épisode 8 Claiming Space de la série documentaire Black Life: Untold Stories.

  •  Le Rockhead’s Paradise était un club de jazz situé dans le quartier de Saint-Antoine, à Montréal. Il a contribué à définir le quartier comme le « Harlem du Nord ».
  • Le Rockhead’s Paradise était tenu et géré par Rufus Rockhead, né en Jamaïque et ayant immigré à Halifax.
  • Après avoir servi dans l’armée, Rockhead s’est installé à Montréal, en 1919, et a travaillé comme porteur ferroviaire avant d’ouvrir le Rockhead’s Paradise, en 1928.Jusqu’en 1950, le Rockhead’s Paradise a prospéré et a accueilli des artistes de renom. Rockhead a vendu le club en 1980 lorsque la musique jazz est devenue moins populaire et que le quartier s’est détérioré.
  • Parcourez le carrousel pour découvrir d’autres objets liés au Rockhead’s Paradise y compris un extrait vidéo de l’épisode 8 Claiming Space de la série documentaire Black Life: Untold Stories.

Sommaire

  •  Le Rockhead’s Paradise était un club de jazz situé dans le quartier de Saint-Antoine, à Montréal. Il a contribué à définir le quartier comme le « Harlem du Nord ».
  • Le Rockhead’s Paradise était tenu et géré par Rufus Rockhead, né en Jamaïque et ayant immigré à Halifax.
  • Après avoir servi dans l’armée, Rockhead s’est installé à Montréal, en 1919, et a travaillé comme porteur ferroviaire avant d’ouvrir le Rockhead’s Paradise, en 1928.Jusqu’en 1950, le Rockhead’s Paradise a prospéré et a accueilli des artistes de renom. Rockhead a vendu le club en 1980 lorsque la musique jazz est devenue moins populaire et que le quartier s’est détérioré.
  • Parcourez le carrousel pour découvrir d’autres objets liés au Rockhead’s Paradise y compris un extrait vidéo de l’épisode 8 Claiming Space de la série documentaire Black Life: Untold Stories.

Éléments essentiels

Le Rockhead’s Paradise était un club de jazz situé dans le quartier de Saint-Antoine, à Montréal. Avec d’autres clubs voisins, il a contribué à définir le quartier du divertissement noir à Montréal comme le « Harlem du Nord ».

Le Rockhead’s Paradise appartenait à Rufus Rockhead, qui en assurait la gestion. Rockhead était né en Jamaïque et avait immigré à Halifax. Il s’était installé à Montréal et, en 1918, s’était engagé dans l’armée canadienne, où il a été récompensé pour son service.

En 1919, Rockhead est revenu à Montréal, a ouvert une entreprise de cirage de chaussures et est devenu porteur pour le chemin de fer du Canadien Pacifique. En 1927, il a fondé une famille.

Bien que les politiques racistes limitaient les biens que les personnes noires pouvaient acheter à l’époque, Rockhead a ouvert le Rockhead’s Paradise en 1928. Entre 1930 et 1950, le Rockhead’s Paradise a prospéré et a accueilli des artistes de renom comme Billie Holiday, Oliver Jones et Oscar Peterson.

Dans les années 1960, le club a fermé temporairement lorsque la musique jazz est devenue moins populaire et que le quartier s’est détérioré. Rockhead a vendu le Rockhead’s Paradise en 1980.

Parcourez le carrousel pour découvrir d’autres objets liés au Rockhead’s Paradise y compris un extrait vidéo de l’épisode 8 Claiming Space de la série documentaire Black Life: Untold Stories.


Description exhaustive

 Le Rockhead’s Paradise était un club de jazz emblématique situé dans le quartier de Saint-Antoine, à Montréal. Il était bordé par des établissements notables, tels que le Café St-Michel et le Terminal Club. Ces établissements ont contribué à définir le quartier du divertissement noir à Montréal comme le « Harlem du Nord ».

Le Rockhead’s Paradise était tenu et géré par Rufus Rockhead. Rockhead était né en Jamaïque et avait immigré à Halifax à l’âge de 22 ans. Il s’était installé à Montréal et, en 1918, s’était engagé dans l’armée canadienne, où il a été récompensé pour son service.

En 1919, Rockhead est revenu à Montréal. Il a ouvert une entreprise de cirage de soulier et est devenu porteur pour le Chemin de fer du Canadien Pacifique. Il s’est marié en 1927, a eu des enfants et a poursuivi son désir d’ouvrir un club de jazz.

Bien que les politiques racistes limitaient les biens que les personnes noires pouvaient acheter à l’époque, Rockhead a ouvert le Rockhead’s Paradise en 1928 dans la communauté noire historique de Saint-Antoine. Entre 1930 et 1950, le Rockhead’s Paradise a prospéré, accueillant des artistes de renom comme Billie Holiday, Oliver Jones, Nina Simone et Oscar Peterson.

Dans les années 1960, le club a fermé temporairement lorsque la musique jazz est devenue moins populaire et que le quartier s’est détérioré. Rockhead a fini par vendre le club en 1980. En 2012, le pianiste Billy Georgette a organisé le Rockhead’s Last Jam à la Maison du Jazz de Montréal pour honorer l’héritage de Rockhead.

Parcourez le carrousel pour découvrir d’autres objets liés au Rockhead’s Paradise y compris un extrait vidéo de l’épisode 8 Claiming Space de la série documentaire Black Life: Untold Stories.


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