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La population afro-néo-écossaise : héritages canadiens du 20e siècle

Communautés afro-néo-écossaises

Des personnes noires vivent dans des communautés permanentes en Nouvelle-Écosse depuis des centaines d’années, et nombre des 52 localités historiquement noires existent toujours. La première communauté noire s’est établie dans la forteresse de Louisbourg, sur l’ile Royale (aujourd’hui l’ile du Cap-Breton) entre 1713 et 1758. La forteresse abritait quelque 381 esclaves, ainsi que des personnes qui avaient acheté leur liberté. Ces personnes travaillaient dans divers domaines : service domestique, jardinage, boulangerie, tenue d’auberge, taille de pierre, musique, blanchisserie, armée, marine, pêche, hôpitaux, transport par traversier et soins à l’enfant.

Aujourd’hui, de nombreuses personnes afro-néo-écossaises sont descendantes d’un ou de plusieurs groupes de migrants :

  • Les personnes réfugiées noires qui ont fui l’esclavage dans les colonies du sud des États-Unis;
  • Les loyalistes d’origine africaine à qui l’on a promis la liberté et des terres en échange de soutien aux Britanniques pendant la guerre de l’Indépendance américaine;
  • Les personnes réfugiées noires pendant la guerre de 1812;
  • Les personnes jamaïcaines noires (Marrons) qui ont été déportées de la Jamaïque à la suite d’une insurrection et envoyées à Halifax, où elles ont aidé à construire les fortifications de la ville au début du 19e siècle;
  • Les personnes antillaises qui ont émigré au Cap-Breton au début des années 1900 pour travailler dans les mines de charbon et les aciéries.

Ces communautés sont riches en culture et en traditions. Cependant, beaucoup ont également été confrontées à la discrimination et aux difficultés. L’exemple le plus notable est Africville. Située en banlieue de Halifax, Africville remonte au début du 19e siècle. À la fin des années 1940, les 400 personnes qui y vivaient étaient pauvres et privées de services municipaux de base. Par 1969, la plupart d’entre elles avaient déjà été déplacées de force, et les bâtiments d’Africville ont été détruits dans le cadre d’un « aménagement urbain ».

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