Cette version de la Zone pédagogique ne pourra s’afficher de manière optimale dans votre navigateur. Pour une meilleure expérience, veuillez effectuer une mise à jour.

Les femmes noires : agentes de changement aux 19e et 20e siècles

Vidéo: Yvonne Bobb

Vidéo

Transcription

Eh bien, j’avais le goût de l’aventure, je voulais voir un grand pays. Je voulais améliorer mon éducation. Alors je me suis dit que j’allais tenter le Canada.

N’étiez-vous pas un peu triste et esseulée à certains moments, lorsque vous êtes arrivée ici ?

Oh, oui, je l’étais, parce que j’avais beaucoup de contraintes. J’étais obligé de quitter la cuisine ou le rez-de-chaussée pour monter au troisième étage et rester dans ma chambre. Je me sentais vraiment seule. Et parfois, il m’arrivait de pleurer.

Image


Vidéo


Audio


Activités

REGARDER

Regardez attentivement cet extrait vidéo. Quels sont certains des facteurs incitatifs et dissuasifs qui ont poussé les femmes à émigrer des Caraïbes?


PENSER

Réfléchissez aux jeunes femmes caribéennes qui envisageaient de vivre dans un nouveau pays. Selon vous, de quels soutiens auraient-elles pu bénéficier à leur arrivée au Canada pour les aider à faire la transition dans un nouveau pays?


FAIRE

Lisez l’article de journal suivant. Énumérez cinq façons dont les femmes du programme des domestiques ont subi du racisme et ont fait face à d’autres obstacles à leur réussite.

Dans l’histoire récente, les femmes noires sont arrivées au Canada à différentes époques et en provenance de divers pays. Par exemple, certaines sont originaires du Nigéria, du Cameroun ou de la République démocratique du Congo. Pouvez-vous pensez à d’autres origines de l’immigration?


Précisions

Date 2023
Origine de l’objet Centrale
Matériaux
  • Film
Source / No de référence Extrait de La Vie Noir : Histoires inédites Episode 104 : Migrations

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  • Voici un extrait au sujet du programme de recrutement de domestiques antillaises.
  • Entre 1955 et 1967, un programme gouvernemental visait à encourager les femmes caribéennes à émigrer au Canada et à accepter des emplois de domestiques.
  • Après un an dans ce programme, les femmes étaient autorisées à se chercher du travail dans d’autres domaines et à faire une demande pour faire venir les membres de leur famille au Canada.
  • Les femmes travaillaient souvent de longues heures, elles étaient sous-payées et n’avaient que peu d’indépendance.
  • Pour faire face à la solitude et pour se créer un sentiment de communauté, elles rencontraient souvent d’autres jeunes femmes du programme durant leurs journées de congé.

  • Voici un extrait au sujet du programme de recrutement de domestiques antillaises.
  • Entre 1955 et 1967, un programme gouvernemental visait à encourager les femmes caribéennes à émigrer au Canada et à accepter des emplois de domestiques.
  • Après un an dans ce programme, les femmes étaient autorisées à se chercher du travail dans d’autres domaines et à faire une demande pour faire venir les membres de leur famille au Canada.
  • Les femmes travaillaient souvent de longues heures, elles étaient sous-payées et n’avaient que peu d’indépendance.
  • Pour faire face à la solitude et pour se créer un sentiment de communauté, elles rencontraient souvent d’autres jeunes femmes du programme durant leurs journées de congé.

Sommaire

  • Voici un extrait au sujet du programme de recrutement de domestiques antillaises.
  • Entre 1955 et 1967, un programme gouvernemental visait à encourager les femmes caribéennes à émigrer au Canada et à accepter des emplois de domestiques.
  • Après un an dans ce programme, les femmes étaient autorisées à se chercher du travail dans d’autres domaines et à faire une demande pour faire venir les membres de leur famille au Canada.
  • Les femmes travaillaient souvent de longues heures, elles étaient sous-payées et n’avaient que peu d’indépendance.
  • Pour faire face à la solitude et pour se créer un sentiment de communauté, elles rencontraient souvent d’autres jeunes femmes du programme durant leurs journées de congé.

Éléments essentiels

Voici un extrait au sujet du programme de recrutement de domestiques antillaises.

Entre 1955 et 1967, le programme de recrutement de domestiques antillaises a fait venir près de 3 000 femmes des pays anglophones des Caraïbes au Canada afin de répondre à la demande de main-d’œuvre domestique.

Après un an comme domestique, les femmes qui avaient terminé le programme avec succès étaient autorisées à se chercher du travail dans d’autres domaines et à parrainer l’immigration au Canada des membres de leur famille.

De nombreuses femmes étaient très instruites et déterminées à se créer une vie meilleure, mais un grand nombre d’entre elles étaient exploitées dans ce programme. Elles travaillaient de longues heures, n’avaient que peu d’indépendance et étaient souvent sous-payées.

Pour faire face à la solitude et au choc culturel, elles se sont créé un sentiment de communauté en passant leurs journées de congé avec d’autres jeunes femmes du programme.


Description exhaustive

Voici un extrait au sujet du programme de recrutement de domestiques antillaises.

Entre 1955 et 1967, le programme de recrutement de domestiques antillaises a fait venir près de 3 000 femmes des pays anglophones des Caraïbes au Canada afin de répondre à la demande de main-d’œuvre domestique.

Après un an comme domestiques, les femmes qui avaient terminé le programme avec succès – un grand nombre d’entre elles étaient très instruites et déterminées à se créer une vie meilleure –, étaient autorisées à se chercher du travail dans d’autres domaines et à parrainer l’immigration au Canada des membres de leur famille. Après cinq ans au Canada, ces femmes étaient admissibles à la citoyenneté canadienne.

De nombreuses femmes étaient exploitées dans ce programme. Leur travail comprenait l’hébergement dans la maison de la famille employeuse, le ménage et la garde des enfants. Elles n’avaient que peu d’indépendance, travaillaient de longues heures, étaient souvent sous-payées, et risquaient toujours d’être déportées.

Pour faire face à la solitude et au choc culturel, ces femmes ont cherché des manières de créer une communauté et de mettre en commun des ressources. Elles passaient souvent leurs journées de congé avec d’autres jeunes femmes noires du programme. N’ayant que peu d’argent pour leurs loisirs, elles s’amusaient entre elles et allaient parfois au cinéma lors de leurs journées de congé.


Afficher des objets reliés à Confronter le racisme antinoir