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Les femmes noires : agentes de changement aux 19e et 20e siècles

Vidéo: Adeline Chancy

Vidéo

Transcription

Je suis arrivée en 1965. Mes enfants avaient neuf ans, six ans et quatre ans. Le petit garçon de quatre ans a été à une école française tenue par des professeurs français. Il est allé à l’école et, le premier soir, je l’ai accompagné à son bain. Il m’a dit: “frotte-moi fort, maman, frotte-moi fort.” Il m’a même montré ses jambes, ses mains. “C’est sale.” Donc, j’ai juré, à partir de là, qu’il fallait faire quelque chose de spécial pour les enfants, des enfants noirs… qui grandissent en milieu blanc et qui doivent être solides dans leurs identité.

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Activités

REGARDER

Regardez l’extrait vidéo d’Adeline Magloire Chancy où elle parle de son expérience avec les élèves de la communauté noire de son école. Selon vous, quels facteurs ont contribué à ce que les enfants veuillent effacer la couleur de leur peau en la frottant?


PENSER

Adeline Magloire Chancy voulait que la langue créole haïtienne soit officiellement reconnue. De nombreuses nations autochtones luttent également pour la reconnaissance de leur langue. Pourquoi est-ce important de ne pas perdre la diversité des langues?


FAIRE

Adeline Magloire Chancy était membre du Congrès des femmes noires du Canada (CFNC) et le symbole de l’organisme pour représenter les femmes noires était un cactus. Le cactus peut survivre dans des conditions difficiles et continuer de fleurir. Pouvez-vous penser à une autre façon de décrire la force et la résilience des femmes noires qui se sont portées volontaires au sein du CFNC?


Précisions

Date 2023
Origine de l’objet Centrale
Matériaux
  • Film
Source / No de référence Extrait de La Vie Noir : Histoires inédites Episode 102 : Revolution Remix

Contexte historique

Choisissez parmi les trois niveaux suivants celui qui correspond à vos besoins.

  • Voici un extrait d’Adeline Magloire Chancy est une enseignante, une politicienne et une activiste des droits des femmes.
  • Elle et sa famille ont établi leur demeure à Montréal en 1965 après avoir fui la dictature à Haïti. Leur maison est devenue un refuge pour les autres compatriotes en exil.
  • Elle s’est efforcée de promouvoir la langue créole haïtienne et elle a cofondé le centre communautaire la Maison d’Haïti de Montréal.
  • Elle a été membre du Congrès des femmes noires du Canada.

  • Voici un extrait d’Adeline Magloire Chancy est une enseignante, une politicienne et une activiste des droits des femmes.
  • Elle et sa famille ont établi leur demeure à Montréal en 1965 après avoir fui la dictature à Haïti. Leur maison est devenue un refuge pour les autres compatriotes en exil.
  • Elle s’est efforcée de promouvoir la langue créole haïtienne et elle a cofondé le centre communautaire la Maison d’Haïti de Montréal.
  • Elle a été membre du Congrès des femmes noires du Canada.

Sommaire

  • Voici un extrait d’Adeline Magloire Chancy est une enseignante, une politicienne et une activiste des droits des femmes.
  • Elle et sa famille ont établi leur demeure à Montréal en 1965 après avoir fui la dictature à Haïti. Leur maison est devenue un refuge pour les autres compatriotes en exil.
  • Elle s’est efforcée de promouvoir la langue créole haïtienne et elle a cofondé le centre communautaire la Maison d’Haïti de Montréal.
  • Elle a été membre du Congrès des femmes noires du Canada.

Éléments essentiels

Voici un extrait d’Adeline Magloire Chancy, qui est reconnue pour son inlassable travail en tant qu’éducatrice, politicienne et activiste des droits des femmes.

Elle est née en Haïti en 1931 et en 1965, elle et son mari Max Chancy ont dû s’exiler durant la dictature de Duvalier, s’installant à Montréal. Leur maison est devenue un refuge pour les compatriotes en exil et d’autres personnes nouvellement arrivées à Montréal, et un centre d’organisation communautaire pour la communauté haïtienne de la ville.

Adeline Magloire Chancy a œuvré pour promouvoir la reconnaissance du créole haïtien comme une langue valable et elle a cofondé la Maison d’Haïti de Montréal, un centre communautaire consacré à soutenir les personnes immigrantes originaires d’Haïti.

Elle a été membre du Congrès des femmes noires du Canada, qui s’efforçait d’améliorer le sort des communautés noires et de lutter contre le racisme.


Description exhaustive

Voici un extrait d’Adeline Magloire Chancy, qui est reconnue pour son inlassable travail en tant qu’éducatrice, politicienne et activiste des droits des femmes.

Elle est née en Haïti en 1931 et, en 1965, elle et son mari Max Chancy ont dû s’exiler durant la dictature de Duvalier, s’installant à Montréal. Leur maison est devenue un refuge pour les compatriotes en exil et d’autres personnes nouvellement arrivées à Montréal, et un centre d’organisation communautaire pour la communauté haïtienne de la ville.

Adeline Magloire Chancy a œuvré pour promouvoir la reconnaissance du créole haïtien comme une langue valable et elle a cofondé la Maison d’Haïti de Montréal, un centre communautaire consacré à soutenir les personnes immigrantes originaires d’Haïti.

Dans les années 1970 et 1980, Adeline Magloire Chancy a été membre du Congrès des femmes noires du Canada (CFNC), œuvrant avec les autres femmes à améliorer le sort des communautés noires et à lutter contre le racisme. À l’échelle du pays, le CFNC a soutenu les femmes noires en collaboration avec les autres communautés marginalisées, incluant les femmes autochtones.

Adeline Magloire Chancy a travaillé avec la Commission des droits de la personne du Québec sur des questions reliées au racisme et elle a travaillé avec les écoles pour développer des programmes visant à promouvoir un sentiment d’inclusion et d’appartenance pour les enfants de la communauté noire.


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